Citations et verbatims

Les citations et verbatims regroupés dans cet article sont issus des différents numéros de Best Practices Spotlight, le service de veille et de benchmarking de Best Practices.

  • « Faire exprimer les besoins est un problème récurrent depuis des années. Il y a autant de DSI que d’utilisateurs qui viennent nous voir avec des solutions plutôt qu’avec des besoins. Les DSI ont un rôle éducatif pour focaliser les métiers sur leurs vrais objectifs. »

Mathias Helder, DSI de HEC, (Club de la presse B2B, décembre 2016).

  • « L’indigestion d’informations évince leur gestion efficace. Il existe dans tous les cas une sorte de paradoxe : les progrès remarquable en matière de diffusion et de stockage de l’information que chacun peut mesurer ne semblent pas se traduire jusqu’à présent par une accélération de la croissance économique des nations qui en bénéficient : mais où passent donc les gains de productivité ? Peut-être faudra-t-il attendre la généralisation de l’intelligence artificielle qui triera, analysera et utilisera l’information. »

Denis Kessler, PDG de Scor (Challenges, 10 novembre 2016).

  • « Un ERP facile à utiliser, ça n’a jamais existé dans toute l’histoire de l’humanité. »

Nigel Rayner, consultant chez Gartner
(Symposium Gartner, 8 novembre 2016).

  • « Mon budget prévoit 100 M€ d’économies entre 2015 et 2017. Autrement dit, je peux faire la même chose avec 100 M€ de moins. Voilà ma contribution au plan global. C’est une grosse pression, certes, mais avec le cloud et le développement continu, nous pouvons même faire encore mieux. »

Carlos Gonçalves, CIO, Global Banking & Investor Solutions, Société Générale(Baromètre CIO 2016,
les recettes des leaders du digital, CSC,The Economist Intelligence Unit.

  • « Sur une période de dix ans, le coût d’un ERP dans le cloud est plus élevé qu’une solution On Premise. »

Nigel Rayner, consultant chez Gartner (Symposium Gartner, 8 novembre 2016).

  • « La fonction achats doit aujourd’hui intégrer dans ses propres processus la nouvelle donne que le numérique est en train d’amener et tout particulièrement l’innovation qu’elle ne doit pas freiner. Or les processus classiques d’achats ne sont plus vraiment adaptés aux nouveaux produits, services et prestations qui tirent l’innovation ou amènent de nouvelles compétences numériques au sein de l’entreprise. »

Démarche d’achats innovants, achats de prestations intellectuelles en
freelance et contrats cloud
, Les Cahiers du Club Achats.

  • « Le cybercrime se porte bien, le cyberbaratin et le cybermarketing autour de la sécurité se portent bien aussi. »

Lazaro Pejsachowicz, président du Clusif (Club de la sécurité de l’information français)
(Panorama de la cybercriminalité, janvier 2016).

  • « La plupart des fournisseurs considèrent que cela ne vaut pas la peine de perdre leur temps à faire un audit si celui-ci ne leur rapporte pas au moins 400 000 dollars. »

Patricia Adams, IT Asset Management Evangelist chez Landesk.

  • « Les sociétés de conseil traditionnelles ont tendance à momifier de plus en plus les DSI avec des procédures et ajoutent des couches de complexité au lieu de leur simplifier la tâche. Le DSI devient ainsi victime de ses propres initiatives de changement, n’ayant plus qu’un rôle de maintenance et de pérennité auprès des outils déployés au lieu d’être l’initiateur de nouveaux services qui participeraient fortement à la réussite de l’entreprise. »

Habib Guergachi, CEO de Zengularity.

  • « La technologie n’est jamais neutre. C’est un terrain de conflit influencé par les imaginaires et les intérêts des personnes en charge de son design. »

Michel Bauwens, fondateur de la Peer to Peer Foundation, Le Monde, 19 avril 2016.

  • « Les dirigeants d’entreprise veulent des systèmes d’information « Fetraskate » : avec la puissance d’une Ferrari, la solidité d’un tracteur et le prix de revient kilométrique d’un skate board. »

Éric Fimbel, professeur à Neoma Business School (Printemps de l’USF, mars 2016).

  • « L’intérêt des APIs est de nous permettre de débrancher le legacy, au fur à mesure »

Cristina de Villeneuve, Chief Digital Transformation Officer de BNP Paribas
(Transformation digitale 2016, au-delà des projets pilotes, EBG-IBM-BCG).

  • « Les DSI sont prises de flanc par des technologies qu’elles ne maîtrisent pas toujours, et plus encore par des usages qui les débordent. Arcboutées sur les infrastructures informatiques et sur les ERP, ces progiciels de gestion intégrés qui constituent la colonne vertébrale pour faire tourner l’entreprise, elles se sont construit une culture centralisée de planification, d’investissement, de gestion opérationnelle et de maintenance. Elles gèrent des budgets conséquents et ont souvent, de ce fait, été raccrochées à la direction financière. Si elles ont su prendre des virages dans le passé (la bureautique, Internet, les mobiles, etc.), ça s’est gâté avec les réseaux sociaux, et là, elles ont vraiment du mal à suivre. »

Thomas Durand, professeur du Cnam, Chaire de Management stratégique.

  • « En termes de standards technologiques, la prolifération rustique l’emporte toujours sur le raffinement sélectif : plutôt que de rechercher la performance, mieux vaut viser le volume.

Frédéric Fréry, professeur ESCP (vidéo Xerfi).

  • « BNP Paribas a plus de développeurs que nous, et Citibank en a davantage que Microsoft ».

Marco Comastri, Président de CA Technologies Europe
(Conférence sur le nouveau modèle économique des applications, Londres, juin 2015).

  • « L’entreprise a répondu à la complexité par la complication. Elle est lentement mais sûrement devenue un pachyderme qui croule sous son propre poids, incapable, aujourd’hui, de suivre le rythme d’un environnement qui ne cesse d’accélérer. »

Bertrand Duperrin, responsable du pôle transformation digitale
chez Emakina France.

  • « Il est plus facile de grimper l’Everest que de mener des projets IT, la proportion de ceux qui arrivent au sommet est plus importante. »

Jonathan Mitchell, auteur de l’ouvrage Staying the course as a CIO (Editions Wiley).

  • « Nous ne connaissons jamais d’échecs de nos projets IT, nous avons simplement des succès extrêmement coûteux. »

DSI d’un groupe pharmaceutique cité par Jonathan Mitchell,
auteur de l’ouvrage Staying the course as a CIO (Editions Wiley).

  • « La prochaine vague de cyberattaques ne consistera pas à détruire des données mais à les modifier. »

James Clapper, directeur de la National Intelligence américaine
(www.defenseone.com).

  • « Le système hospitalier français, ce sont 950 000 fonctionnaires nuls en IT. Il ne reste plus qu’à leur mettre SAP pour les noyer définitivement ! »

Laurent Alexandre, président de DNAvision (Convention USF, octobre 2015).

  • « L’information collectée dans les entreprises ne l’est pas nécessairement en vue d’aider à la prise de décision mais elle est utilisée une fois la décision prise pour la justifier. »

Isabelle Huault, professeur à l’université Paris Dauphine.

  • « La légitimité de SAP à mener des audits logiciels est devenue un outil de pure pression commerciale, la mauvaise foi est du côté de l’éditeur qui réclame plusieurs millions d’euros injustifiés. »

Claude Molly-Mitton, président de l’USF (Convention USF 2015).

  • « Quand on déploie SAP, on pense supprimer des tableaux faits sous Excel : en fait, c’est l’inverse qui se passe, avec le plus grand volume de données disponibles et la souplesse qu’offrent les feuilles de calcul. »

Esther Veaux, Directrice des Finances, Muséum National d’Histoire Naturelle
(Cahiers Techniques DFCG, novembre 2015).

  • « Un ordinateur a de la mémoire, mais il ne peut avoir de souvenirs. Il peut produire des images, mais n’a pas d’imagination. Un ordinateur peut apprendre de ses erreurs, mais il ne peut les regretter ; il peut comparer des idées mais il ne peut pas en avoir. »

Luc de Brabandère, Boston Consulting Group (Les Échos, 23 novembre 2015).

  • « Pour dégager des budgets dédiés au marketing de la DSI, il faut avancer sans demander l’autorisation, que de toute façon nous n’aurons pas. C’est comme pour les budgets à consacrer à l’innovation : si on ne les volent pas, on ne les a pas. »

Ludovic de Courcelle, DSI de Bonduelle
(Trophées du marketing de la DSI, décembre 2015).

  • « Avec une solution cloud, il est bien plus facile de canaliser les attentes des utilisateurs pour qu’ils restent dans le standard. Cela leur permet aussi de se prononcer sur une solution qui fonctionne plutôt que sur une description papier, comme dans les projets classiques. »

Jean-Luc Galzi, vice-président Application Services,
Schneider Electric France (Oracle CloudWorld, janvier 2014).

  • « Il n’y a pas de bon KPI pour évaluer les KPIs. Quand une culture a trop fortement foi dans les données, les personnes dotées d’une bonne intuition s’en vont. »

Scott Berkun, auteur de The year without pants, WordPress.com and the future of work, 2013.

  • « Les technologies ne sont pas un projet de société en tant que tel. Laisser faire les technologues relève du mensonge éhonté. En général, quand on commence à voir les problèmes c’est qu’il est trop tard. »

Jean-Marc Jancovici, enseignant, chef d’entreprise,conférencier
et associé fondateur de Carbone 4 (Université d’été du Medef, août 2014).

  • « Je décris nos métiers par plane, build et run : on fait de la stratégie, on fait des projets et on fait des opérations au quotidien. Dans la partie stratégie, le vrai défi est de s’aligner et d’anticiper les besoins des métiers en étant force de proposition, en prenant, par exemple, des idées dans d’autres secteurs industriels qui n’ont rien à voir et en adaptant ces bonnes pratiques à des cas d’usage. »

Bruno Brocheton, CIO d’Euro Disney, vice-Président du Cigref
(blog entreprise-yz.com)

  • « L’une des difficultés majeures à surmonter en gestion de crise est le déni des acteurs concernés. Les individus pensent surmonter ce qui au départ n’est qu’un incident majeur et se transforme par la suite en crise. Le déni, c’est la certitude que l’on va y arriver mais surtout la peur d’exprimer que l’on n’y arrivera finalement pas. »

Stéphanie Ruelle, Club de la continuité d’activité, conférence Clusif, avril 2014)

  • « En matière d’open data, c’est au DSI que reviendra le soin d’analyser le cadre technique d’ouverture des données ou de réutilisation de données ouvertes : la qualité des données qui doivent offrir des garanties de précisions, de mises à jour, de portabilité… Le développement d’applications dédiées peut s’avérer nécessaire tout comme un travail d’homogénéisation des formats de données… »

Christiane Féral-Schuhl, avocat associé
(Magazine de l’USF magazine, n° 24, octobre 2014).

  • « Lorsque l’on recense les besoins, nous en avons beaucoup trop. Un énorme travail de lotissement est nécessaire pour sélectionner les meilleures pratiques et obtenir le meilleur compromis avec la solution mise en place. »

Stéphane Coyas, Responsable administratif et financier du pôle industriel
de Cofipar-Les Mousquetaires (Oracle-Hyperion Day, septembre 2014).

  • « Beaucoup de projets Big Data échouent parce que leurs initiateurs voient trop grand. Il convient de rester humble, de privilégier les itérations et de redéfinir les objectifs en cours de projet. »

Christophe Bourguignat, data scientist chez Axa Data Innovation Lab
(Big data day, Synnov (Syndicat de l’innovation), septembre 2014).

  • « Le Big Data présente le grand intérêt de reconstruire les ponts entre la technologie et les métiers. »

Philippe Chiu, directeur du Digital Learning chez ionis Education Group
(Big data day, Synnov (Syndicat de l’innovation), septembre 2014).

  • « Il existe des commissaires aux comptes pour les financiers, pourquoi n’y aurait-il pas une certification des algorithmes qui traitent les données personnelles ? On ne peut jamais préjuger a priori de l’utilisation des données a posteriori. »

Luc Bretones, vice-président du Technocentre et
d’Orange Vallée chez Orange (Symposium AFAI, septembre 2014).

  • « Nous allons probablement vers une bicéphalie entre des modes projets spécifiques pour les applications front-office, très agiles et proches du client final, et des modes projets sur les infrastructures et les applications back office, répondant à des cycles plus longs. »

Cigref (Atelier sur la fonction numérique au défi du numérique, juillet 2014)

  • « Pourquoi Boeing et Airbus testent-ils toutes les pièces qui proviennent de leurs sous-traitants mais ne testent pas les logiciels intégrés à leurs systèmes ? »

Richard Soley, président de l’Object Management Group
(Matinée CIO Cast Software, octobre 2014).

  • « Nous avons toujours un back office fiscal qui fonctionne sur des technologies des années 1970, voire des années 1960. »

Jacques Marzin, Directeur Interministériel des systèmes d’information
et de communication de l’Etat(Matinée CIO Cast Software, octobre 2014).

  • « La protection du seul périmètre de l’entreprise est obsolète : la question n’est plus de savoir si elle sera attaquée, mais quand. »

Pascal Antonini, président de l’Association française des auditeurs
et conseils Informatiques (Symposium AFAI, septembre 2014).

  • « Le système d’information d’une université ou d’un organisme de recherche, c’est l’automatisation de la bureaucratie. »

Laurent Bloch, ex-DSI de l’université Paris Dauphine.

  • « Bientôt, les mêmes problématiques de suivi de l’adoption se poseront pour les applications mobiles et pour les logiciels de gestion. »

Jean-Claude Viala, directeur des systèmes d’information de RTE
(Expérience conduite du changement, Les carnets d’expériences, Nexavis)

  • « Quand on arrive à faire évoluer suffisamment rapidement son socle technique, on se rend compte que les usages sont plus difficiles à changer. »

Christophe Alaux, Directeur Général d’Accor Hôtellerie France
(Expérience conduite du changement, Les carnets d’expériences, Nexavis).

  • « Un projet qui ne prend pas en compte dès le départ la conduite du changement n’atteindra au mieux que 45 % du ROI prévu. »

Pascal Fortassin, Senior Practice Manager Project & Change Management chez Altran
(Expérience conduite du changement, Les carnets d’expériences, Nexavis).

  • « On crée des postes de chef de projet pour tout et n’importe quoi. Les dirigeants semblent croire qu’il suffit de donner le titre de chef pour qu’une personne le soit, que changer l’organigramme c’est changer l’organisation. C’est bien sûr faux. »

François Dupuy, sociologue, auteur de l’ouvrage
« La faillite de la pensée managériale ». Lien : lc.cx/spot13-2

  • « Plus les données personnelles sont volées régulièrement, moins elles ont de valeur sur le marché noir… et plus les cybercriminels verront la rançon comme un moyen de gagner plus d’argent et plus simplement. »

Gérôme Billois, senior manager, Wavestone (ex-Solucom)
(Conférence Clusif, panorama de la cybercriminalité, janvier 2015).

  • « Contrairement au cloud computing, le mainframe est la seule ressource que les métiers ne peuvent préempter pour leur propre compte. »

Chris O’Maley, Président des opérations mainframe chez Compuware.

  • « On ne nous parle jamais de « déréférencement » mais de « problèmes informatiques ». C’est fou ce que la grande distribution a pu connaître comme problèmes informatiques l’an dernier… On va finir par leur envoyer nos informaticiens ! »

Richard Girardot, P-DG de Nestlé France (Capital, avril 2015).

  • « Hadoop est aussi révolutionnaire que complexe. La plupart des POC autour du Big Data sont initiés par les métiers, ils mettent des jeux de données dans Hadoop et commencent à jouer avec. Mais tout ça n’est pas la vraie vie, lors du passage en production ce n’est plus un jeu de données mais un flux qu’il faut gérer. »

Xavier Guérin, VP EMEA de MapR (salon Big Data, mars 2015)

  • « Ceux qui veulent une solution 100 % Open Source se trompent de débat. Lors du passage en production, il y aura forcément quelques lacunes qui devront être comblées par des développements spécifiques. Or, la solution va évoluer et risque alors de devenir impossible à maintenir. »

Romain Picard, Directeur EMEA de Cloudera (salon Big Data, mars 2015).

  • « Un système d’information est une éponge à données. »

Thierry Jardin, responsable de l’activité sécurité et gestion des risques CGI Business Consulting
(Club de la presse B2B, table-ronde sur la fraude numérique, février 2015).

  • « La plupart des politiques voient le numérique et Internet comme un risque pour notre sécurité ou pour notre souveraineté. Ils se contentent de prôner toujours plus de contrôles sur Internet, sans savoir si les dispositions prévues ont une quelconque efficacité. Aujourd’hui, il n’existe aucune vision politique des enjeux de transformation de notre Société par le numérique. »

Laure de la Raudière, députée (lancement de la plateforme numérique 2017, 23 mars 2016).

  • « La notion d’avantage au premier entrant est un mythe. L’important n’est pas d’être le premier, mais d’être le plus pertinent, le plus rapide, celui qui sera capable de mobiliser le plus de ressources, celui qui saura tisser l’écosystème le plus cohérent. Plutôt que d’avantage au premier entrant, on devrait donc parler d’avantage au meilleur concurrent, et donc tout simplement d’avantage concurrentiel. C’est après tout l’essence même de la stratégie. »

Frédéric Fréry, professeur à ESCP Europe (vidéo Xerfi).

  • « Le Big Data c’est aussi pour traiter les vieux sujets des vieilles entreprises, pas seulement pour traiter les nouveaux sujets des nouvelles entreprises. »

Yves Caseau, directeur de la digital agency, AXA (Forum de l’entreprise numérique, novembre 2015).

  • « Si une orientation est clairement affichée mais que les ressources qui permettraient de l’atteindre font défaut, vous pouvez considérer que vous n’avez pas de stratégie, mais plutôt une liste au Père Noël. Réciproquement, si vous disposez de ressources, mais qu’elles ne sont pas allouées d’une manière cohérente pour atteindre un succès durable, vous n’avez pas non plus une stratégie, mais plutôt un inventaire à la Prévert. Dans un cas vous êtes dans le regret, dans l’autre dans le gâchis. Quel est le mot le plus important en stratégie ? C’est le verbe choisir. Les entreprises qui n’ont pas de stratégie, ce sont celles qui n’ont pas choisi. Ne pas choisir, c’est faire n’importe quoi ou bien faire comme les autres, c’est suivre les tendances ou imiter la concurrence. Dans les deux cas, le potentiel de succès reste limité. »

Frédéric Fréry, professeur à ESCP Europe (vidéo Xerfi).

  • « Il ne faut pas oublier le rôle joué par la peur dans les entreprises. La peur des dirigeants vient souvent de l’extérieur (intensité de la concurrence, pression des marchés financiers …). La peur des managers provient plutôt de l’intérieur de l’entreprise (dirigeants caractériels, sanctions lorsque les objectifs ne sont pas atteints …).

Jérôme Barthélémy, professeur de stratégie et management à l’Essec (vidéo Xerfi).

  • « Les stratégies n’échouent généralement pas parce qu’elles sont mauvaises, mais parce qu’elles ne sont pas aussi bonnes que celles des concurrents. »

Frédéric Fréry, professeur à l’ESCP Europe (vidéo Xerfi).

  • « Les stratégies n’échouent généralement pas parce qu’elles sont mauvaises, mais parce qu’elles ne sont pas aussi bonnes que celles des concurrents. »

Frédéric Fréry, professeur à l’ESCP
(« Est-ce que la stratégie c’est du creux et du bla bla ? », Xerfi).

  • « Il n’y a pas de raison de croire qu’il n’y aura plus de grandes vagues d’innovation, simplement on ne peut pas prévoir quand. Mais on ne sait pas mesurer la croissance créée par l’innovation numérique, car on continue à comptabiliser des produits et des services, alors qu’il s’agit d’idées et de qualité. »

Philippe Aghion, économiste (Le Monde, 6-7 novembre 2016).

  • « Une des erreurs que font souvent les entreprises qui souhaitent développer des programmes d’innovation est de raisonner uniquement en termes d’organisation et de processus : comment faire, comment s’organiser, etc. C’est oublier que l’innovation est un processus social et que la dimension humaine est primordiale. »

Philippe Silberzahn, professeur d’entreprenariat, stratégie et innovation, EM Lyon), vidéo Xerfi.

  • « Si les techniques de management par les processus sont utiles pour les tâches répétitives (comme la production), elles le sont beaucoup moins pour les activités qui demandent de la créativité (comme la R&D). En effet, elles empêchent d’expérimenter alors qu’on ne peut pas innover sans mener d’expérimentations … et donc sans commettre d’erreurs. »

Jérôme Barthélemy, professeur de stratégie et management à l’ESSEC (vidéo Xerfi).

  • « La créativité consiste à associer deux choses qui existent d’une manière qui n’existe pas. »

Luc de Brabandère, Boston Consulting Group (Conférence USI, juin 2016).

  • « L’économie de partage ne doit pas être l’économie du pillage »

Nicolas Rousselet, PDG du Groupe Rousselet (Colloque Cigref – Designer l’entreprise 2020, mai 2016).

  • « Nous sommes aujourd’hui submergés d’informations. Il y a aujourd’hui plus de terminaux connectés que d’êtres humains sur la planète. Mais nous manquons de temps et d’attention. Toutes les notifications que l’on reçoit chaque jour représentent finalement plus du bruit digital que de réels signaux intéressants à interpréter. Le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données, de leur donner du sens. »

Satya Nadella, DG de Microsoft (Les Échos, 7 octobre 2016).

  • « Une entreprise qui veut tirer pleinement parti des possibilités du cloud ne doit plus voir sa DSI comme une entité à laquelle on envoie des cahiers des charges. Il faut raisonner en mode pari plutôt qu’en mode budget : on ne sait pas ce qui va se passer, on met de l’argent sur la table et on regarde ce que l’équipe produit, si ça marche on continue, sinon on essaie autre chose. »

Habib Guergachi, PDG de Zengularity, séminaire sur le cloud, juin 2015.

  • « Nous nous intéressons de près aux systèmes de captation des informations clients, mais sans fascination. Avec le Big Data on est dans une bulle qui, quand elle va exploser, fera des dégâts considérables. Trop d’information tue l’information. S’il suffisait de tout connaître des Français pour en faire des consommateurs addicts, il n’y aurait plus besoin de commerçants ! »

Michel-Edouard Leclerc, P-DG de Leclerc (L’Usine Digitale, 23 septembre 2015).

  • « L’obstacle le plus important à l’innovation est l’organigramme de votre entreprise. »

Alex Pentand, directeur du programme MIT Media Lab Entrepreneurship, MIT Chief Data Officer and Information Quality Symposium.

  • « Pour innover, le pire ennemi, dans un grand groupe, c’est l’organisation interne. »

Oussama Chérif, Directeur innovation chez Fives (conférence Synnov-Syndicat de l’innovation, décembre 2015).

  • « Avec les puissances de calcul, l’intelligence artificielle et les capteurs, on peut dire que les robots ont une forme de pensée. Comme on a encadré la liberté des hommes, il faut encadrer la liberté des robots. »

Alain Bensoussan, avocat (Club Business Analytics, SAS, février 2016).

  • « Si, en droit, on intervient trop vite, on risque de bloquer l’innovation. Mais si on intervient trop tard, en se contentant de réagir, alors on se laisse rapidement dépasser. »

Alain Bensoussan, avocat (Club Business Analytics, SAS, février 2016).

  • « Il faudra ouvrir les boîtes noires des algorithmes à mesure qu’ils prendront eux-mêmes des décisions. »

Alistair Croll, auteur de « Lean Analytics : Use Data to Build a Better Start-up Faster », Editions O’Reilly (Teradata Universe, avril 2016).

  • « L’entreprise doit aujourd’hui aller chercher l’innovation dans la rue »

Bruno Brocheton, CIO d’Euro Disney (Assemblée générale du Cigref, octobre 2014).

  • « Il existe une épée de Damoclès sur l’innovation : l’excès de régulation. Depuis l’introduction du principe de précaution dans la Constitution, nous vivons sur le principe de la peur. Or si elle est bénéfique pour l’utilisateur, la régulation ne doit pas être un frein au développement de l’innovation. »

Luc Ferry, philosophe, Gala des DSI, février 2015.

  • « Dans beaucoup d’entreprises, les ressources humaines restent un métier très administratif. Beaucoup se sont saisis du mot « gestion des talents » qu’on trouvait dans les entreprises anglo-saxonnes, sans trop savoir qu’en faire. Dans beaucoup d’entreprises, un talent c’est un diplômé de grandes écoles. Cette vision est pour le moins très réductrice. »

Jérémy Lamri, fondateur de Monkey Tie, L’usine digitale, 25 mars 2016).

  • « Le CDO a une durée de vie limitée, puisqu’un CDO, s’il remplit efficacement sa mission, travaille en réalité à sa propre obsolescence. »

Stéphane Père, Chief Data Officer,
The Economist (L’encyclopédie des Big Data 2016, EBG).

  • « Lorsque les dirigeants des grandes entreprises françaises vont voir des start-up dans la Silicon Valley, ils voient bien que le mode féodal de management est dépassé. »

Éric Blot, Président, Awak’IT (Forum CXP, juin 2016).

  • « Il y a encore cinq ans, nous avions des DRH qui ne connaissaient pas LinkedIn et des responsables marketing qui ignoraient l’audience de leurs sites Web. »

Patrick Hoffstetter, chief digital officer, Renault
(conférence CSC, baromètre de la transformation digitale, février 2016).

  • « Le recours systématique à des KPI pousse les managers à ne plus gérer une entreprise, mais à se contenter de gérer des indicateurs, ce qui peut bien entendu avoir des conséquences dramatiques. »

Frédéric Fréry, professeur au département Stratégie Hommes et Organisation
du campus Paris de ESCP Europe (vidéo Xerfi)

  • « Si vous voulez prendre la place de votre patron, obtenez une promotion… deux fois ! »

Mark Horstman, co-fondateur de Manager Tools (Conférence USI, juillet 2015).

  • « Les professionnels de l’IT ne sont pas des futurologues, mais ils ont tort, ce sont eux qui construisent l’avenir. »

Laurent Alexandre, président de DNAvision (Convention USF, octobre 2015).

  • « Le plus important, pour un DSI, est de savoir délivrer vite des solutions, plutôt que d’avoir une vision. »

Stéphane Bout, associé chez McKinsey (Forum CXP, juin 2015).

  • « Un leader a deux responsabilités : il doit définir la réalité en montrant les changements, et il doit dans le même temps donner de l’espoir, en disant « ces changements ne vont pas vous tuer ». L’essentiel de mon rôle est de veiller à ce que les leaders aux différents niveaux puissent assumer leurs responsabilités »

Ursula Burns, présidente et CEO de Xerox (Université d’été du Medef, août 2014).

  • « Aucune technique, si bonne soit-elle, ne peut rendre intelligents des collaborateurs stupides. Et aucune méthode ne peut faire en sorte par magie que les employés se fassent confiance ou fassent confiance à leur responsable s’ils ont de bonnes raisons de ne pas le faire. »

Scott Berkun, auteur de The year without pants, WordPress.com and the future of work, 2013.

  • « Les DSI vont-ils disparaître ? Non, c’est même l’inverse, même si la fonction doit se réinventer, comme les ressources humaines, la finance ou le marketing. La transformation des business modèles est une oeouvre collective, la fonction SI est donc incontournable. »

Pascal Buffard, président du Cigref (Assemblée générale du Cigref, octobre 2014).

  • « La DSI doit désormais mériter le droit d’être sur les terminaux des utilisateurs. »

Alistair Wildman, directeur Europe end user computing, VMWare (conférence VMware, décembre 2014).

  • « Une DSI ressemble à un triangle d’or dont les trois côtés sont la passion du service, l’engagement sur les projets et la fibre de l’innovation. »

Ovide Perrier, DSIO de Camaieu (Trophées du marketing de la DSI, décembre 2014).

  • « Le risque est réel de voir se développer un angle mort sur ce que l’on a déjà mis en place. »

Stéphane Deux, DSI du Groupe Keolis
(Expérience conduite du changement, Les carnets d’expériences, Nexavis).

  • « Du côté des dirigeants, la pensée financière a tué toutes les autres formes de pensée. »

François Dupuy, sociologue, auteur de l’ouvrage « La faillite de la pensée managériale ».