A la lecture des différentes études qui ont été publiées ces dernières semaines (IDC, Syntec Numérique, Gartner…), on peut discerner cinq tendances qui semblent marquer l’année 2012.
1. Le rythme des nouveaux projets ne faiblit pas : selon l’enquête IDC/Syntec Numérique, 56 % des DSI anticipent un budget « nouveaux projets » en augmentation en 2012, les budgets informatiques étant stables ou en augmentation dans près de huit entreprises sur dix (dont en hausse dans une sur deux).
2. Des cycles de décision qui s’allongent. Pour six SSII sur dix, les cycles de décision des clients se sont allongés, selon l’enquête IDC/Syntec Numérique. « Notre industrie est confrontée à des comportements d’achats inappropriés de la part de certains clients, et si les DSI et les directions achats ont un comportement responsable, on ne retrouve pas toujours la même discipline avec leurs collaborateurs », précise Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique. À l’allongement des cycles de décision s’ajoutent en effet de parfois rudes négociations sur les prix…
3. Des investissements pour moderniser les infrastructures. Pour Gartner, en 2012, la dépense informatique au niveau mondial aura progressé de 5 % (hors effets de change entre l’euro et le dollar, qui diminuent de moitié ce chiffre) à 3 661 milliards de dollars, avec le segment des matériels (serveurs et équipements réseaux) qui s’en tire plutôt bien, en tout cas mieux que les services (seulement + 1,3 %).
4. Les PME, moteurs de l’investissement. D’après Gartner, au niveau mondial, les PME, qui pèsent pour environ un quart de la dépense informatique mondiale, auront investi 874 milliards de dollars en IT en 2011, chiffre qui atteindra les mille milliards en 2016, une croissance tirée par les logiciels. Tout de même 2,7 milliards de dollars par jour…
5. Des logiciels moins souvent challengés par des produits concurrents. « On observe une évolution de la nature des projets, avec moins de nouveaux clients, et davantage de ventes sur la base installée, par extension ou remplacement d’un logiciel », souligne l’étude IDC/Syntec Numérique.