Une étude mondiale, réalisée par Oxford Economics pour le compte de CA Technologies (« The battle for competitive advantage in the app economy »), analyse la manière dont les entreprises se transforment progressivement vers un mode de fonctionnement entièrement basé sur les logiciels (le modèle software-driven).
Dans ce contexte, commercialiser rapidement des applications de qualité devient un facteur de différenciation crucial. Ainsi, 43 % des 200 managers interrogés estiment qu’adopter le modèle software-driven est aujourd’hui un facteur décisif pour disposer d’un avantage sur la concurrence. En outre, 78 % des sondés considèrent que cela sera le cas dans trois ans. L’adoption du modèle software-driven aurait également un impact bénéfique sur les parts de marché, sur le développement de nouveaux produits et services et sur les performances financières (36 % des sondés). De fait, plus de la moitié des entreprises déclarent avoir investi dans de nouveaux types de logiciels (applications mobiles, logiciels basés sur des API, etc.) au cours des trois dernières années ; et presque autant ont l’intention d’augmenter leurs investissements au cours des trois prochaines années, avec un renforcement des équipes internes.
Selon l’étude Oxford Economics, 50 % des entreprises européennes vont augmenter la part de leurs développements applicatifs réalisés avec leurs équipes internes. « BNP Paribas a plus de développeurs que nous, et Citibank en a davantage que Microsoft », a rappelé Marco Comastri, président de CA Technologies Europe, lors d’une conférence sur ce nouveau modèle économique des applications, qui s’est tenue à Londres en juin 2015. Pour réussir cette transformation, les analystes d’Oxford Economics suggèrent de travailler sur plusieurs plans, notamment la gestion du changement, la création de valeur, la sécurité et l’innovation. Bref, la routine pour les DSI…