Comment les directions métier voient l’entreprise numérique

Le cloud computing, les réseaux sociaux, la mobilité, le « big data » sont des sujets de plus en plus présents dans les préoccupations des entreprises, et dont la portée dépasse celle du système d’information pour transformer les organisations toutes entières.

Pour comprendre comment ces enjeux sont perçus par les décideurs métier, Microsoft s’est associé à OpinionWay pour réaliser une enquête auprès de ces derniers. Au total, 382 décideurs métier ont été interrogés entre décembre 2012 et janvier 2013, dans des entreprises de plus de 250 salariés. Parmi ceux-ci figuraient des membres de la Direction Générale, des Directeurs Administratifs et Financiers, des Directeurs des Ressources Humaines, des Directeurs de la Communication, du Marketing ou des Ventes. 27% des répondants avaient moins de 35 ans, 51% entre 35 et 49 ans et 22% étaient au-dessus des 49 ans.

Premier constat : 84% des répondants considèrent que le numérique est stratégique pour leur entreprise, dont 22% pour lesquels ce domaine est très stratégique. 59% adoptent rapidement de nouvelles technologies, dont 13% très vite. Enfin, 31% utilisent au moins un équipement personnel dans le cadre professionnel, marquant la poussée du « Bring Your Own Device » dans les entreprises.

Des décideurs plus souvent promoteurs du numérique que réticents

L’enquête a également mis en évidence quatre grands types de profils face au numérique, à partir de deux critères : l’adoption des technologies dans la vie des décideurs et l’importance du numérique pour leur entreprise.

  • Les spectateurs, au nombre de 23%, travaillent dans des entreprises dont le modèle économique reste assez traditionnel et sont peu technophiles. Ce sont des profils plutôt attentistes, qui sont peu convaincus que le numérique va transformer leurs métiers et le modèle économique de leur entreprise.
  • Les réticents représentent 18% des répondants. Ils travaillent dans des entreprises en avance dans le domaine numérique mais sont peu technophiles. Ce profil fait ressortir une certaine crainte du changement.
  • Les enthousiastes sont 21%, ils travaillent dans des organisations traditionnelles mais s’appuient beaucoup sur les technologies numériques dans leur vie personnelle.
  • Enfin, les influenceurs représentent la plus grande part des répondants, soit 38%. Ceux-ci font partie d’entreprises où le numérique occupe une place importante et sont eux-mêmes technophiles. Leur vision du numérique est marquée par la recherche du retour sur investissement.

Selon Emmanuel Kahn, Directeur de clientèle chez OpinionWay, l’âge ou la fonction entrent peu en compte dans la répartition des répondants entre les différents profils. En revanche, la taille de l’entreprise semble jouer : si au-dessus de 500 salariés, la répartition est relativement équilibrée entre les différentes postures, il y a plus d’enthousiastes (66%) dans les petites structures.

Ces décideurs métier sont nombreux (62%) à participer aux processus de décision portant sur les solutions numériques liées à leur métier, 36% intervenant même pour la décision finale. 52% participent à la réflexion sur le cahier des charges, 38% au choix des prestataires, 30% aux décisions techniques et 32% aux décisions budgétaires (voire davantage chez les DAF).

Des domaines clefs : mobilité, relation client, dématérialisation…

81% des répondants estiment que le numérique va permettre de mettre en place de nouvelles façons de travailler, et 92% qu’il facilite les échanges avec les clients, prestataires ou partenaires. Les mots clefs revenant le plus sont sans contexte le CRM et la communication, puis les équipements, le partage ou la dématérialisation. Une analyse plus fine des données recueillies permet de mettre en évidence des spécificités selon la fonction des répondants.

Ainsi, les directions générales mettent en avant les impacts sur leurs collaborateurs, notamment la facilité à travailler en réseau et la dématérialisation, ainsi que les possibilités d’innovation. Les DRH mettent quant à eux l’accent sur la productivité et les environnements de travail, ainsi que l’impact sur l’image de l’entreprise. Pour le marketing, c’est l’innovation qui ressort. Ses représentants sont aussi nombreux à évoquer la compétitivité et le développement de nouveaux services. Les directeurs de la communication soulignent l’influence sur l’image de l’entreprise, mais perçoivent également un impact sur l’environnement de travail et la productivité, notamment à travers la dématérialisation.

Chez les responsables commerciaux c’est la compétitivité qui ressort, liée aux enjeux de vente en ligne et aux nouveaux services associés au numérique. Enfin, pour les DAF, l’impact sur les environnements de travail est le plus cité, ceux-ci percevant cependant moins les apports en termes de compétitivité. Interrogés sur la transformation du modèle économique par l’IT dans les cinq ans à venir, 77% des commerciaux se montrent convaincus, comme 73% des directions marketing, 67% des DAF et des Directions de la communication, 56% des DRH… Mais seulement 34% des Directions Générales. « Cette transformation est davantage une réalité pour les directions opérationnelles au contact du terrain que pour les directions générales », estime Emmanuel Kahn.

Afin de mettre ces résultats en perspective, Microsoft a également sollicité le cabinet d’études IDC. Dans une récente enquête menée auprès de 248 entreprises françaises de plus de 250 salariés, le cabinet a mis en évidence un essor des technologies numériques dans le monde professionnel. Ainsi, 82% des répondants étaient en cours d’adoption des technologies mobiles. « La mobilité est la clef d’entrée du monde numérique », pointe Sébastien Lamour, analyste chez IDC.

Le cloud computing est quant à lui présent chez 44% d’entre eux, les médias sociaux chez 37% tandis que 28% mènent des projets big data, une tendance encore émergente. Selon IDC, l’informatique est largement reconnue comme un contributeur majeur à la stratégie des entreprises. DSI et décideurs métier sont en accord quand il s’agit de reconnaître le rôle de l’IT pour la compétitivité (77% des DSI et 74% des décideurs métier), la capacité d’innovation (75% des DSI et 74% des décideurs métiers), la productivité (89% des DSI et 75% des décideurs métier) et la performance de l’entreprise (76% des DSI et 73% des décideurs métiers).

Des acteurs métier de plus en plus impliqués dans les projets IT

En moyenne, les entreprises prévoient 41 projets informatiques en 2013 selon une enquête IDC CIO Agenda. A l’heure actuelle, 42% des projets sont pilotés uniquement par la DSI, et 58% impliquent des décideurs métier. Parmi ceux-ci, 33% sont pilotés conjointement par la DSI et les métiers, 17% sont pilotés par les métiers avec une validation de la DSI et 8% sont pilotés uniquement par les métiers. En 2016, IDC estime que 80% des projets impliqueront des décideurs métier. « Sur les sujets liés à la mobilité, nous voyons de plus en plus la DSI associée avec les départements marketing et vente. Sr les réseaux sociaux, la DSI travaille fréquemment avec les DRH » a constaté Nathalie Wright, Directrice de la Division Grandes entreprises & Alliances chez Microsoft France.

Le cloud computing, les réseaux sociaux, la mobilité, le « big data » sont des sujets de plus en plus présents dans les préoccupations des entreprises, et dont la portée dépasse celle du système d’information pour transformer les organisations toutes entières.

Pour comprendre comment ces enjeux sont perçus par les décideurs métier, Microsoft s’est associé à OpinionWay pour réaliser une enquête auprès de ces derniers. Au total, 382 décideurs métier ont été interrogés entre décembre 2012 et janvier 2013, dans des entreprises de plus de 250 salariés. Parmi ceux-ci figuraient des membres de la Direction Générale, des Directeurs Administratifs et Financiers, des Directeurs des Ressources Humaines, des Directeurs de la Communication, du Marketing ou des Ventes. 27% des répondants avaient moins de 35 ans, 51% entre 35 et 49 ans et 22% étaient au-dessus des 49 ans.

Premier constat : 84% des répondants considèrent que le numérique est stratégique pour leur entreprise, dont 22% pour lesquels ce domaine est très stratégique. 59% adoptent rapidement de nouvelles technologies, dont 13% très vite. Enfin, 31% utilisent au moins un équipement personnel dans le cadre professionnel, marquant la poussée du « Bring Your Own Device » dans les entreprises.

Des décideurs plus souvent promoteurs du numérique que réticents

L’enquête a également mis en évidence quatre grands types de profils face au numérique, à partir de deux critères : l’adoption des technologies dans la vie des décideurs et l’importance du numérique pour leur entreprise.

  • Les spectateurs, au nombre de 23%, travaillent dans des entreprises dont le modèle économique reste assez traditionnel et sont peu technophiles. Ce sont des profils plutôt attentistes, qui sont peu convaincus que le numérique va transformer leurs métiers et le modèle économique de leur entreprise.
  • Les réticents représentent 18% des répondants. Ils travaillent dans des entreprises en avance dans le domaine numérique mais sont peu technophiles. Ce profil fait ressortir une certaine crainte du changement.
  • Les enthousiastes sont 21%, ils travaillent dans des organisations traditionnelles mais s’appuient beaucoup sur les technologies numériques dans leur vie personnelle.
  • Enfin, les influenceurs représentent la plus grande part des répondants, soit 38%. Ceux-ci font partie d’entreprises où le numérique occupe une place importante et sont eux-mêmes technophiles. Leur vision du numérique est marquée par la recherche du retour sur investissement.

Selon Emmanuel Kahn, Directeur de clientèle chez OpinionWay, l’âge ou la fonction entrent peu en compte dans la répartition des répondants entre les différents profils. En revanche, la taille de l’entreprise semble jouer : si au-dessus de 500 salariés, la répartition est relativement équilibrée entre les différentes postures, il y a plus d’enthousiastes (66%) dans les petites structures.

Ces décideurs métier sont nombreux (62%) à participer aux processus de décision portant sur les solutions numériques liées à leur métier, 36% intervenant même pour la décision finale. 52% participent à la réflexion sur le cahier des charges, 38% au choix des prestataires, 30% aux décisions techniques et 32% aux décisions budgétaires (voire davantage chez les DAF).

Des domaines clefs : mobilité, relation client, dématérialisation…

81% des répondants estiment que le numérique va permettre de mettre en place de nouvelles façons de travailler, et 92% qu’il facilite les échanges avec les clients, prestataires ou partenaires. Les mots clefs revenant le plus sont sans contexte le CRM et la communication, puis les équipements, le partage ou la dématérialisation. Une analyse plus fine des données recueillies permet de mettre en évidence des spécificités selon la fonction des répondants.

Ainsi, les directions générales mettent en avant les impacts sur leurs collaborateurs, notamment la facilité à travailler en réseau et la dématérialisation, ainsi que les possibilités d’innovation. Les DRH mettent quant à eux l’accent sur la productivité et les environnements de travail, ainsi que l’impact sur l’image de l’entreprise. Pour le marketing, c’est l’innovation qui ressort. Ses représentants sont aussi nombreux à évoquer la compétitivité et le développement de nouveaux services. Les directeurs de la communication soulignent l’influence sur l’image de l’entreprise, mais perçoivent également un impact sur l’environnement de travail et la productivité, notamment à travers la dématérialisation.

Chez les responsables commerciaux c’est la compétitivité qui ressort, liée aux enjeux de vente en ligne et aux nouveaux services associés au numérique. Enfin, pour les DAF, l’impact sur les environnements de travail est le plus cité, ceux-ci percevant cependant moins les apports en termes de compétitivité. Interrogés sur la transformation du modèle économique par l’IT dans les cinq ans à venir, 77% des commerciaux se montrent convaincus, comme 73% des directions marketing, 67% des DAF et des Directions de la communication, 56% des DRH… Mais seulement 34% des Directions Générales. « Cette transformation est davantage une réalité pour les directions opérationnelles au contact du terrain que pour les directions générales », estime Emmanuel Kahn.

Afin de mettre ces résultats en perspective, Microsoft a également sollicité le cabinet d’études IDC. Dans une récente enquête menée auprès de 248 entreprises françaises de plus de 250 salariés, le cabinet a mis en évidence un essor des technologies numériques dans le monde professionnel. Ainsi, 82% des répondants étaient en cours d’adoption des technologies mobiles. « La mobilité est la clef d’entrée du monde numérique », pointe Sébastien Lamour, analyste chez IDC.

Le cloud computing est quant à lui présent chez 44% d’entre eux, les médias sociaux chez 37% tandis que 28% mènent des projets big data, une tendance encore émergente. Selon IDC, l’informatique est largement reconnue comme un contributeur majeur à la stratégie des entreprises. DSI et décideurs métier sont en accord quand il s’agit de reconnaître le rôle de l’IT pour la compétitivité (77% des DSI et 74% des décideurs métier), la capacité d’innovation (75% des DSI et 74% des décideurs métiers), la productivité (89% des DSI et 75% des décideurs métier) et la performance de l’entreprise (76% des DSI et 73% des décideurs métiers).

Des acteurs métier de plus en plus impliqués dans les projets IT

En moyenne, les entreprises prévoient 41 projets informatiques en 2013 selon une enquête IDC CIO Agenda. A l’heure actuelle, 42% des projets sont pilotés uniquement par la DSI, et 58% impliquent des décideurs métier. Parmi ceux-ci, 33% sont pilotés conjointement par la DSI et les métiers, 17% sont pilotés par les métiers avec une validation de la DSI et 8% sont pilotés uniquement par les métiers. En 2016, IDC estime que 80% des projets impliqueront des décideurs métier. « Sur les sujets liés à la mobilité, nous voyons de plus en plus la DSI associée avec les départements marketing et vente. Sr les réseaux sociaux, la DSI travaille fréquemment avec les DRH » a constaté Nathalie Wright, Directrice de la Division Grandes entreprises & Alliances chez Microsoft France.