In Extenso Finance & Transmission a mené une enquête auprès de 87 ESN pour mesurer les impacts de la crise COVID-19 sur le secteur. A court terme, les ESN voient leur taux de placement de consultants chuter, impliquant une perte de chiffre d’affaires sur le deuxième trimestre et une révision à la baisse des plans de recrutement.
Trois ESN sur dix envisagent une croissance ou une stabilité en 2020 malgré la crise COVID-19. Cela s’explique par une croissance soutenue au premier trimestre et par une confiance sur la continuité des missions en cours malgré le contexte. Une grande majorité des ESN est confiante dans son avenir avec les trois-quarts qui prévoient une croissance à un horizon de trois ans. Cependant, à court terme, les ESN voient leur taux de placement de consultants diminuer en moyenne de 18,5%, conduisant à une baisse de chiffre d’affaires au deuxième trimestre.
En conséquence, neuf ESN sur dix envisagent de réduire leur plan de recrutement et six sur dix vont geler les embauches. Les mesures du gouvernement sont plébiscitées par les entreprises du secteur. Ainsi, neuf ESN sur dix réfléchissent ou ont déjà pris des mesures de chômage partiel, y compris pour des consultants en inter-contrat.
Mais « face au contexte et à la nécessité pour un grand nombre d’entreprises de s’adapter, les clients des ESN auront à accélérer leur transformation digitale et repenser leur organisation. Le télétravail, l’accès aux informations, le maintien des communications et relations clients accentuent les besoins IT et révèlent parfois des failles dans les organisations. Cela devrait conduire à faire croître la demande IT à terme. Le secteur des ESN devrait mieux résister comparativement à d’autres secteurs de l’économie », souligne Mickaël Fitoussi, directeur d’In Extenso Finance & Transmission.