Ce qui est considéré comme la plus grande crise économique depuis des décennies créera des dégâts que l’on ne soupçonne pas encore. Avec, probablement, de nouveaux rôles pour les DSI, dont la plupart auront démontré leurs capacités à maintenir en conditions opérationnelles l’essentiel des activités de leurs organisations et à proposer les outils indispensables pour continuer à travailler ou télétravailler.
Les entreprises vont vouloir aller vite : pour remotiver les équipes, retrouver les clients perdus, rassurer les partenaires et continuer à innover. Pour maintenir le rythme, et ainsi gagner du temps, il est pertinent d’éviter deux erreurs. La première consisterait à réinventer ce qui existe déjà, ce que beaucoup d’entreprises pratiquent depuis longtemps et dans tous les domaines. Les systèmes d’information n’y échappent pas.
La seconde serait d’agir sans se préoccuper de l’état de l’environnement et des pratiques d’autres entreprises, dans d’autres secteurs ou d’autres pays. Dans le premier cas, appliquer les meilleures pratiques se révèle très salutaire alors que, quelquefois, elles sont décriées parce que trop standardisées, trop anglo-saxonnes, trop banales, peu génératrices d’innovation. Dans le deuxième cas, c’est l’intérêt du benchmarking, lui aussi décrié, car trop normé et trop simplificateur.
La crise actuelle va redonner un second souffle aux meilleures pratiques et au benchmarking. Parce que leurs avantages dépassent largement leurs points faibles et que gagner du temps devient un impératif. Mais ceux qui lisent les publications Best Practices le savaient déjà…