Selon une étude de l’université de Londres pour Symantec, 85 % des RSSI français se disent au bord du burn-out, 65 % se sentent voués à l’échec, autant envisagent de démissionner et de quitter le secteur de la cybersécurité. Toutefois, pour les auteurs de l’étude, « la plupart des responsables sécurité sont apparemment accros à l’adrénaline, totalement absorbés par leur fonction et par la possibilité de faire la différence, même quand leur travail est stressant. »
Chris Bauer, directeur de l’innovation au Goldsmiths College de l’université de Londres estime que « le stress a des effets considérables sur notre capacité à prendre les bonnes décisions. Il altère le fonctionnement de la mémoire, perturbe le raisonnement rationnel et a un effet délétère sur toutes les fonctions cognitives. Dans un secteur tel que la cyber sécurité, qui exige concentration, imagination, attention aux détails et prise de décision rationnelle sous pression, le stress peut devenir un handicap. »
Plusieurs raisons expliquent cet état de stress : le durcissement de la réglementation, la complexité de l’organisation, la multiplication des menaces, l’obligation de sécuriser des volumes croissants de données, une multitude de produits et de fournisseurs à gérer et le manque de compétences.
Source : Etat d’alerte : lutter contre le surmenage des équipes cybersécurité en 2019, Symantec.