Selon une étude Ashridge Executive Education pour Oracle, il existe quatre niveau d’engagement des salariés :
- La zone d’engagement : elle concerne les équipes productives et proactives dans la résolution des problèmes, qui ont la volonté de travailler ensemble.
- La zone de désengagement : elle concerne les équipes non productives dans lesquelles les salariés se perçoivent comme victimes du système, préférant souvent travailler de façon individuelle plutôt que collective.
- La zone de pseudo-engagement : elle concerne les équipes productives mais dans lesquelles les salariés sont centrés sur eux-mêmes, préférant se mettre en avant auprès des managers plutôt que de contribuer à la réussite globale de l’ensemble de l’équipe.
- La zone de contentement : elle concerne les équipes qui ne font que le strict minimum pour pouvoir rentrer chez soi « satisfait », plutôt que de s’impliquer à fond et de chercher de nouvelles pistes pour faire progresser l’entreprise.
Selon Gallup, seulement 10 % des salariés européens sont considérés comme « engagés » vis-à-vis de leur emploi et de leur employeur. Gallup estime que cette proportion est moindre en France. Ce contexte plaide pour une analyse fine de la situation, en fonction de la typologie suggérée par Ashridge Executive Education, mais aussi pour un questionnement sur les causes du désengagement.