Selon une étude de Xerfi-Precepta, le chiffre d’affaires des ESN progresse en moyenne de plus de 5 % par an en France depuis 2000. Ce sont les projets liés aux « SMACS » qui tirent la croissance depuis 2014 (réseaux sociaux, mobilité, analytique, cloud, sécurité). Trois scénarios sont envisageables.
Mais, souligne l’étude, « les activités historiques de gestion d’infrastructures, de maintenance ou d’infogérance se banalisent, avec, pour corollaire, de vives pressions sur les prix et donc sur les marges des ESN. Elles cherchent alors par différents moyens à comprimer leurs coûts pour stabiliser l’érosion de leurs marges tout en faisant évoluer leur offre. »
Les experts de Xerfi-Precepta ont élaboré dans leur étude trois scénarios prospectifs :
- Dans le premier scénario, la désillusion des SMACS, côté client, ouvrira une ère de consolidation sans précédent sur le marché des ESN.
- Le deuxième scénario se base sur la ré-internalisation massive des services IT par les clients ce qui activera une vague de spin-off des ESN et une polarisation du marché des services informatiques.
- Enfin, le troisième scénario anticipe l’émergence de nouvelles règles du jeu, en raison du développement d’écosystèmes d’innovation particuliers pour accompagner la croissance de marchés prometteurs comme la ville intelligente, la e-santé ou l’industrie 4.0.