Dans une étude qui analyse le phénomène de la disruption et ses conséquences pour les organisations, les experts de Sogeti Labs (*) ont identifié les échecs les plus courants en matière de transformation numérique :
l’incapacité à gérer le degré d’ouverture vers les consommateurs et les fournisseurs à travers des plateformes, à « engager » les développeurs, avec les bonnes ressources et un bon feedback, à partager les surplus de valeur, à équilibrer les relations avec les consommateurs, à atteindre une masse critique, et le manque d’imagination.
Ce qui semble pertinent pour la réussite d’une stratégie de transformation numérique l’est tout autant pour le management d’une DSI ou de n’importe quelle entité métier. On retrouve ainsi, la nécessité d’une ouverture vers les clients (internes et externes), de motiver les collaborateurs (vaste programme…), d’optimiser le fonctionnement et les méthodes de travail pour dégager des marges de manœuvre à partager, éventuellement avec les métiers, et d’atteindre une masse critique, par exemple pour mieux négocier avec les fournisseurs.
Reste le dernier point : le manque d’imagination. C’est évidemment l’aspect le plus difficile, qu’il s’agisse de transformation numérique ou de gestion opérationnelle d’un système d’information, car il est lié aux capacités de créativité et d’innovation des individus et des équipes. Hélas, on ne connaît pas encore la formule magique pour insuffler une bonne dose d’imagination dans les organisations…
(*) Are you the CIO your enterprise needs ?, MIT Center for Information Systems Research, janvier 2017.