Selon une étude Oxford Economics – Nimble Storage, menée au niveau mondial auprès de 3 000 responsables informatiques et utilisateurs d’applications métier, les retards dans la propagation et le rafraîchissement des données des applications, « l’app-data gap », peuvent causer d’importantes baisses de productivité et pertes économiques.
Globalement, sur la base de calculs issus des résultats de l’étude, les entreprises américaines perdent potentiellement 7,5 milliards de dollars en temps de travail par an à cause de retards et d’interruption dans l’accès à leurs applications.
Près des deux-tiers des personnes interrogées, et 53 % des répondants en Europe, estiment que la rapidité des applications qu’ils utilisent impacte considérablement leur capacité à accomplir au mieux leurs tâches au travail. Cependant, les DSI ne semblent pas être conscients de l’ampleur des problèmes au sein de leur propre société.
Alors que 40 % des utilisateurs affirment éviter d’utiliser des applications au travail parce qu’elles s’exécutent trop lentement, seulement 18 % des responsables informatiques pensent que leurs utilisateurs sont insatisfaits ou très insatisfaits de la façon dont leurs logiciels fonctionnent au travail.
Cette frustration s’exprime surtout chez les plus jeunes : 77 % des millennials (35-25 ans) affirment qu’une performance d’application sous-optimale affecte leur capacité à donner le meilleur d’eux-mêmes, comparé à seulement 50% des baby-boomers et 72 % des générations X. La moitié disent avoir arrêté d’utiliser une application parce qu’elle fonctionnait trop lentement, soit beaucoup plus que les utilisateurs des autres tranches d’âge.
De même, plus des trois-quarts des millennials disent être occasionnellement ou constamment pénalisés par des retards lors de requête ou de transmission d’informations avec un logiciel métier, comparé à 60 % pour les baby-boomers.
Ces dysfonctionnements proviennent, pour l’essentiel, des systèmes de stockage. Ainsi, selon une étude Nimble Storage, ils sont en cause dans 54 % des cas. PLus précisément, cette situation résultent de problèmes de configuration (28 %), d’interopérabilité (11 %), d’absence des best practices non liées au stockage et impactant la performance (8 %). Dans 7 % des cas, il s’agit de problèmes d’hôte, de calcul ou de machines virtuelles.
Lien vers l’étude : http://www.oxfordeconomics.com/my-oxford/projects/333178