Sur le plan technique, l’Internet des objets (IoT) s’appuie notamment sur sept éléments essentiels.
- Des identifiants permettant d’identifier les objets de manière unique et d’y associer certaines informations, comme les puces RFID et NFC, les QR codes ou les traditionnels code-barres. Ces étiquettes peuvent être passives (lues et/ou activées par l’émetteur) ou actives (dotées de leur propre source d’énergie leur permettant d’émettre).
- Des dispositifs capables de lire ces identifiants, comme les lecteurs-émetteurs RFID ou les smartphones équipés d’outils de reconnaissance d’image, ou bien des étiquettes capables d’échanger directement des informations entre elles (communication tag-to-tag).
- Des capteurs (caméras, gyroscopes, accéléromètres, thermomètres…) autonomes ou embarqués dans des terminaux comme les smartphones, capables de mesurer certains paramètres de leur environnement, comme le son, le mouvement, la vitesse, la luminosité, la position, l’hygrométrie, la consommation électrique, la température, le niveau d’un liquide, le taux de glycémie, la pression sanguine…
- Des données, collectées par les capteurs ou bien associées aux identifiants.
- Des technologies de communication, la plupart utilisant les ondes radio (fréquence inférieure à 300 Ghz), à l’exception de celles basées sur l’infrarouge.
- Une infrastructure réseau pour supporter et relayer ces communications sur de longues distances (antennes et satellites) et sur de courtes distances (modems Wi-Fi, émetteurs infrarouge…).
- Des applications/services, autonomes ou reliés à un système d’information, qui intègrent, exploitent, analysent et présentent les données collectées.