1. Le besoin. L’adoption de la technologie flash est liée à la nécessité d’accroître les performances des nouvelles applications, la virtualisation, le Web, les services cloud et les attentes des utilisateurs.
2. Pour quoi faire ? Deux domaines d’application ont des besoins très élevés d’entrées/sorties : les besoins de latence faible, notamment pour les infrastructures de bureaux virtuels et l’e-commerce, et les besoins d’accélération, en particulier pour les bases de données et les infrastructures de messagerie.
3. Est-ce nouveau ? Le stockage SSD est loin d’être nouveau. Il a fait son apparition à la fin des années 1970 sous la forme d’un périphérique basé sur de la DRAM. La mémoire flash a changé la donne en introduisant une solution non volatile par nature et à des prix abordables.
4. Une analogie… Les différents types de stockage flash sont comme des diamants parmi les pierres ordinaires que sont les autres formes de stockage. Il existe de nombreux types de diamants, qui se différencient par leur couleur, leur niveau de transparence, leur forme et leur prix…
5. Un peu d’histoire. À l’origine, la technologie flash était souvent utilisée pour des charges de travail persistantes associées par exemple au calcul haute performances, l’accélération des bases de données, l’aide à la décision pour le data mining et les métadonnées. Elle a par la suite été utilisée de plus en plus pour des charges de travail moins persistantes, ce qui a été rendu possible par des outils de hiérarchisation automatique et de mise en cache avec des applications plus horizontales (virtualisation de serveurs, VDI, consolidation…).
6. Stratégique. A l’heure actuelle, il est impossible d’aborder la question du stockage sans parler de « SSD » ou de « stockage flash ». Tout comme la virtualisation et le cloud, il s’agit de sujets incontournables.
7. Un existant à risque. Les technologies de disque dur actuelles peuvent offrir des performances élevées, mais généralement d’une manière qui conduit les utilisateurs à avoir des comportements illogiques du point de vue économique (achats de disques durs supplémentaires pour doper la performance même s’ils n’ont pas besoin de toute la capacité associée).
8. Un avantage financier. C’est l’avantage économique qu’offre le stockage flash (pas ses performances, mais l’impact sur les aspects économiques de l’environnement de stockage) qui suscite son adoption croissante.
9. De la souplesse. De plus en plus d’options de hiérarchisation automatique et de mise en cache sont disponibles, ce qui évite aux utilisateurs d’avoir à déterminer précisément dès le départ la façon dont le stockage flash sera utilisé.
10. L’avenir ? Aucune règle ou loi ne stipule que le stockage doit absolument être composé de disques à rotation. Le futur du stockage ne réside pas dans cette technologie vieillissante.
11. Une autre approche. Les liens affectifs historiques avec les disques durs et les analyses simplistes en termes de coût par Go seront amené à changer et/ou à disparaitre progressivement.
12. Une question économique. Si le stockage était gratuit, ou que son prix était le même quelle que soit la technologie, toutes les données persistantes seraient en toute logique stockées en mémoire.
13. Mise en œuvre. En combinant une petite proportion de stockage flash à n’importe quel niveau de la hiérarchie du stockage, avec des logiciels intelligents de mise en cache ou de hiérarchisation, on obtient une amélioration des performances et des gains financiers.
14. Bonne pratique. Une implémentation unique de la technologie flash avec un style et un type spécifiques au sein de l’environnement d’un utilisateur donné sera quasiment et immanquablement sous-optimale par rapport à une implémentation multiforme dans le même environnement.
15. Chiffre-clé. 37 % des entreprises de plus de mille salariés utilisent la technologie de stockage flash.