Les DNS et le DHCP sont des éléments critiques du bon fonctionnement des réseaux. Sans eux, aucune entreprise ne pourrait conduire ses activités tant Internet est devenu incontournable pour le business. Mais de quoi s’agit-il ?
Le DHCP (pour Dynamic Host Configuration Protocol) est un protocole qui a un rôle essentiel dans la communication : il est utilisé pour permettre à un serveur DHCP (qui peut être une machine sous Windows, Unix ou autres…) de distribuer des adresses IP sur un réseau, à des clients DHCP, par exemple des ordinateurs. Sa mission est d’assurer la configuration automatique des paramètres IP, notamment en assignant une adresse IP, un masque de sous-réseau ou le routeur par défaut.
Le protocole DHCP présente plusieurs avantages : d’une part il empêche les conflits d’adresses et facilite la gestion centralisée, principe essentiel pour éviter des interruptions de service. D’autre part, le protocole DHCP permet d’optimiser l’utilisation des adresses, ce qui se révèle très utile dans des contextes où le nombre d’adresses est limité, par exemple pour les fournisseurs d’accès.
Ainsi, seules les machines qui sont réellement connectées disposent de leur adresse IP. Ces bénéfices permettent d(éviter les incohérences et les surcharges d’administration réseau.
Le protocole DHCP prévoit trois types d’adressage : automatique (l’adresse IP est attribuée de façon permanente), dynamique (l’adresse IP est attribuée de manière temporaire) et manuelle (l’administrateur réseau détermine l’allocation d’adresses aux terminaux).
Le DNS (Domain Name System) est le système de nom de domaine qui aide les utilisateurs à naviguer sur Internet. Dans la mesure où les adresses IP sont des séries de chiffres très difficiles à mémoriser, le DNS permet d’utiliser à la place une série de lettres familières (le « nom de domaine »), par association entre des éléments du langage courant et des adresses exprimées sous forme numérique.
Le DNS se compose de deux éléments principaux : un espace de noms hiérarchique qui permet de s’assurer qu’il n’existe qu’un seul nom dans une structure arborescente ; et un système de serveurs distribués pour établir une correspondance entre un nom de domaine et l’adresse IP des machines d’un réseau.
DNS et DHCP facilitent la gestion des réseaux, tant du côté des administrateurs que pour les utilisateurs. Ces derniers n’ont ainsi pas besoin, avec le DNS, de mémoriser les adresses IP des machines auxquelles ils veulent accéder.