Avant de signer un contrat SaaS, il convient de se poser cinq questions essentielles, selon Rimini Street.
1. Le produit est-il « 100 % SaaS » avec une architecture multi-tenants ?
Les fournisseurs de solutions « 100 % SaaS » utilisent une base de code unique et hébergent la totalité de leurs clients, ou « locataires » (multi-tenants, en anglais), sur une infrastructure commune. En proposant une architecture logicielle commune à tous les clients, les fournisseurs réduisent leurs coûts et la complexité de gestion de chaque instance logicielle, seules les données sont différentes.
2. Où est hébergée l’application ?
Si le fournisseur SaaS héberge le logiciel, il assure les mises à niveau. S’il a recours à un tiers pour l’infrastructure de Back End et l’expertise opérationnelle, les mises à jour et la maintenance risquent d’être moins performantes, voire causes de litiges entre les deux intervenants qui ne manqueront pas de se renvoyer la balle en cas de problème.
3. L’entreprise a-t-elle besoin de logiciels personnalisés ?
En utilisant une architecture multi-tenants, le fournisseur actualise une seule et unique instance maître de l’application, répercutée ensuite automatiquement et simultanément sur tous les clients. Si ce type d’architecture réduit les coûts pour le client, elle ne permet, en revanche, aucune personnalisation de l’application.
4. Le contrat est-il aussi flexible que souhaité ?
La flexibilité est un avantage majeur des déploiements SaaS, comme en témoigne la possibilité de signer un contrat reconductible mensuellement. Il faut vérifier que le paiement est bien facturé « à l’usage ».
5. Le tarif est-il présenté sans ambiguïté et de façon transparente ?
Les fournisseurs de solutions « 100 % SaaS » annoncent généralement la couleur en terme de prix pour permettre aux clients de souscrire facilement à leurs services sans requérir à l’intervention d’un représentant commercial. Une carte de crédit suffit mais les négociations commerciales ont pratiquement disparu.