Aujourd’hui, le Cloud est un élément essentiel à l’activité quotidienne de nombreuses entreprises. Pour certaines, ce poste de dépenses représente une part importante de leur budget, ce qui signifie que sans une surveillance ou une discipline adéquate, le gaspillage et l’inefficacité peuvent coûter très cher. Cela peut également entraîner des opérations IT inefficaces du point de vue de l’environnement.
Et c’est ici que l’approche FinOps peut intervenir. En effet, cette discipline prône le partage de la responsabilité des coûts du Cloud entre les parties prenantes, DevOps, financières et métiers, afin de responsabiliser les équipes, d’améliorer les processus de prise de décision et tirer le meilleur parti de leurs investissements Cloud.
Associé au GreenOps, approche qui permet, de son côté, l’optimisation de l’impact écologique, on tend vers une supervision et une rationalisation des services Cloud plus écoresponsable.
Assurer la transparence des dépenses Cloud
La transparence est obtenue grâce à une répartition précise des dépenses Cloud entre les différentes équipes et à la mise à disposition de de vues personnalisées pour chaque équipe produit, centre de coût, entité… la granularité nécessaire pour responsabiliser les personnes et leur permettre d’identifier les ressources inutilisées, surdimensionnées ou surprovisionnées. Cela rend aussi possible la mise en place de limites budgétaires et de définir les alertes associées, de prendre des décisions avisées basées sur des informations quasi temps réel à partir de tableaux de bord multicloud. Grace à la transparence, les équipes peuvent facilement suivre, analyser et contrôler leurs décisions en matière de dépenses Cloud.
Utiliser les meilleurs « Savings Plans » des hyperscalers
Les équipes n’ont pas le temps d’évaluer systématiquement les « Savings Plans » pour chaque compte Cloud afin d’assurer une sélection optimale. Même les recommandations de Microsoft Azure, d’AWS exigent une analyse plus approfondie dans le contexte de l’entreprise et de sa maturité FinOps.
Des simulations judicieuses permettent de gagner du temps. Les responsables de comptes disposent de vues personnalisées affichant les compromis entre les objectifs de couverture, les coûts initiaux et les remises. Les options sont évaluées en fonction des contraintes financières et de vos besoins Cloud. Ensuite, il suffit de choisir rapidement les engagements en toute confiance.
Automatiser le traitement du gaspillage
L’utilisation de processus automatisés permet de faciliter l’élimination des ressources gaspillées. Impliquer les ingénieurs en leur transmettant directement les recommandations pour une vérification facile et une exécution automatisée, va également stimuler leur productivité. De plus, il est recommandé de mettre en place des garde-fous pour éviter le surprovisionnement et les erreurs coûteuses au travers un portail libre-service pour le provisionnement des ressources Cloud, et ainsi passer d’un mode réactif à un mode proactif concernant le contrôle des coûts du Cloud, et de son empreinte carbone en sélectionnant attentivement les zones de déploiement autorisées.
Réduire l’empreinte carbone de l’informatique pour un avenir plus écoresponsable
La durabilité environnementale est devenue une priorité pour les entreprises. A l’heure où les entreprises utilisent de plus en plus de ressources dans le Cloud pour le Big Data, l’AIOps ou encore l’IA, il n’y a pas que sur le plan financier qu’elles doivent faire des économies, la réduction de l’empreinte carbone de l’IT doit aussi être prise en compte. Il leur faut donc pouvoir recueillir des informations précises sur l’impact carbone de leurs opérations informatiques sur l’ensemble des Clouds qu’elles utilisent. Grâce à ces informations, il sera possible de calculer ce qu’il faut faire pour réduire l’empreinte carbone de l’IT –approche GreenOps – afin d’atteindre les objectifs actuels et futurs en matière de développement durable.
En adoptant la méthode FinOps, une entreprise s’assure une optimisation de ses investissements Cloud. En l’alliant à une approche GreenOps, elle optimisera aussi l’empreinte carbone de son utilisation du Cloud. A l’heure où il est indispensable de faire rimer transformation digitale et durabilité environnementale, il n’est pas trop tard pour adopter les bons réflexes, bien au contraire.
Cet article a été rédigé par Virgile Delécolle, GreenIT et FinOps Evangelist chez OpenText.