L’une des complaintes les plus fréquentes que les fournisseurs expriment concernant les événements qu’ils organisent est le fort taux de désaffection, ce que l’on appelle le « No Show ».
Autrement dit, ils déplorent un écart souvent très significatif entre le nombre d’inscrits et le nombre de présents, dès lors que l’événement concerné est gratuit. Cette situation s’explique en partie parce que les organisateurs d’événements, en particulier les éditeurs de logiciels, ne respectent pas les cinq principes qui sont autant de motivations que les DSI (très souvent ciblés par les éditeurs) appliquent avant de se décider d’intégrer dans leur agenda, déjà chargé, le temps nécessaire pour assister à un événement de fournisseur. Ces cinq principes peuvent se résumer par le mot FAIRE :
F comme Facile : un événement doit être facile d’accès, avec parking (pour les DSI qui ont des voitures de fonction) ou accès aux transports en commun (pour les DSI qui n’ont qu’un Pass Navigo).
A comme Alignement sur une problématique concrète, ce qui ne semble pas toujours être le cas.
I comme Idées : assister à un événement doit permettre de repartir avec de bonnes idées, si les intervenants en ont bien sûr…
R comme envie de Revenir : les événements auxquels les DSI assistent suscitent-ils cette envie ? Là encore, pas toujours, surtout si les présentations sont soporifiques et/ou trop commerciales.
Enfin, E comme Engagement : l’idéal étant que les fournisseurs compétents, qui ont bien compris les problématiques des DSI, soient reconnus comme tels par ces derniers. Ce n’est, hélas, pas gagné, tant nombre de fournisseurs privilégient leurs intérêts à très court terme par rapport au travail de fond qui favoriserait un intérêt mutuel avec leurs clients…