Faire ou faire faire ? La question se pose pour tout manager, responsable informatique ou sécurité. Souvent, il est préférable de confier à des prestataires extérieurs des tâches pour lesquelles ceux-ci apportent davantage de valeur que si les processus sont gérés en interne.
Dans le domaine de la sauvegarde, c’est particulièrement vrai. La gestion en interne de ce processus nécessite en effet des ressources humaines, logistiques (locaux sécurisés) et technologiques (logiciels et serveurs dédiés). Compte tenu des contraintes budgétaires, de la difficulté d’acquérir des compétences particulières et de la lourdeur de gestion des processus de sauvegarde en interne, le recours à un prestataire constitue une approche pertinente.
D’abord, pour des raisons financières : un prestataire mutualise ses ressources entre plusieurs clients. D’où des prix attractifs, systématiquement inférieurs à une solution purement interne qui n’est pas partagée, notamment pour les PME : à la différence des grands groupes, elles ne peuvent mutualiser en partie sur plusieurs établissements ou filiales.
Ensuite, un prestataire répond aux exigences d’évolutivité. Celle-ci est d’ailleurs cruciale en matière de sauvegarde dans la mesure où il faut sans cesse s’adapter aux nouvelles technologies, à des nouveaux supports de stockage et à des nouveaux périmètres fonctionnels ou techniques.
Les prestataires sont équipés des dernières technologies de gestion et d’optimisation des sauvegardes, et ont noué des partenariats avec des grands constructeurs qui ont développé des technologies éprouvées de sauvegarde. Ce point est particulièrement important dans la mesure où la sauvegarde concerne de plus en plus des données de nature hétérogène.
Ainsi, sur le plan technologique, il est souvent difficile (et bien sûr très coûteux) pour une entreprise de prendre en compte de multiples catégories de données (données, images, flux vidéo, e-mails, base de données plus ou moins réparties) qui se combinent avec de multiples systèmes d’exploitation (Windows, Unix, Linux, Mac…).
Autre atout d’un prestataire : les engagements de services. Ces Service Level Agreements (SLA) forment la base des engagements contractuels entre un client et son fournisseur dans toutes les approches d’infogérance. On les retrouve donc logiquement en matière de sauvegarde.
Ces engagements contribuent à sécuriser la relation de l’entreprise avec son prestataire car il ne s’agit pas de « se débarrasser » d’un problème sur un tiers, mais bien d’établir une véritable relation de partenariat.
Enfin, le recours à un prestataire d’externalisation permet un accompagnement, à un double niveau. D’une part, au quotidien, l’entreprise bénéficie d’outils de reporting, de supervision, de suivi, et de support qu’une DSI interne ne peut pas toujours mettre en œuvre, mutualiser… et financer.
D’autre part, sur un plan plus stratégique, le prestataire est force de propositions en matière de définition des besoins, d’identification des enjeux et d’optimisation des solutions à mettre en oeuvre.