Lorsqu’une entreprise veut mettre fin à un contrat d’externalisation, ses préoccupations ne sont généralement pas alignées sur celles du prestataire. L’entreprise souhaite la continuité de services, conserver toutes les informations pertinentes et la connaissance des services à partager avec le nouveau prestataire.
Pour sa part, l’ancien prestataire veut redéployer au plus vite ses ressources sur d’autres clients, préserver sa propriété intellectuelle et son savoir-faire. Selon Hervé Gabadou, avocat associé chez Courtois Lebel, qui est intervenu lors d’une table-ronde de l’EOA (European Outsourcing Association), sept sources de conflit peuvent apparaître :
- Le plan de sortie n’est jamais finalisé.
- Il n’y a aucune cohérence entre le plan de sortie et le plan de transition du nouveau prestataire de services.
- Le client essaie d’obtenir des services gratuits du prestataire de services.
- Le prestataire de services surévalue les services de sortie selon le client.
- Le prestataire de services refuse de libérer des données clés et de fournir un accès à l’infrastructure.
- La documentation disponible est insuffisante pour le nouveau prestataire de services.
- Le prestataire cherche à embaucher des salariés clés de l’entreprise cliente.