Selon Altares, 281 éditeurs de logiciels et sociétés de services informatiques ont fait l’objet d’une défaillance au second trimestre 2023. À comparer à 184 l’an dernier durant la même période. Plus de sept entreprises sur dix (72,6 %) ont été fait l’objet d’une liquidation judiciaire. Pour l’ensemble du semestre, ce sont 465 entreprises du secteur qui ont été défaillantes, soit en moyenne 2,5 par jour, contre 406 au premier semestre 2022.
Rappelons que la défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal Judiciaire. Cela ne recouvre donc ni les procédures amiables, ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
La défaillance d’un fournisseur a toujours des conséquences pour ses clients, par exemple l’impossibilité de terminer des développements logiciels, des applications qui ne peuvent plus être maintenues, ou à des conditions financières différentes (et plus coûteuses, surtout si il y a urgence), des pertes de code-source et de compétences (lorsqu’il y a des suppressions d’effectifs).
A cela s’ajoutent des surcoûts indirects, par exemple s’il faut recourir à des avocats pour gérer les litiges (propriété intellectuelle sur les codes-sources, recouvrement des impayés, prestations non réalisées, évaluation des préjudices…) ou organiser de nouveaux appels d’offres.