Selon les résultats d’une étude réalisée par IDC pour le compte de Rubrik, la moitié des entreprises françaises n’arrivent pas à exploiter la moitié de leurs données. Seules 11,3 % d’entre elles assurent qu’elles parviennent à exploiter la quasi-totalité du potentiel offert par leurs données.
La principale problématique à laquelle font face les entreprises françaises reste la prolifération des données. En moyenne, elles doivent composer avec entre 21 et 50 emplacements pour leurs données, qui sont cloisonnées entre différents sites (datacenter, cloud public, etc). C’est deux fois plus que dans le reste du monde où les entreprises estiment avoir entre 11 et 20 emplacements de données. Ainsi, 12,5 % des entreprises françaises se disent insatisfaites de leur politique de gestion des données.
Par ailleurs, presqu’une entreprise sur trois estime que la multiplication des données figure au premier rang des défis et des priorités à traiter en matière de gestion des données. C’est presque deux fois plus qu’au niveau mondial (17 %). Et pour cause, les entreprises françaises gèrent un volume de données 31 % supérieur à celui des entreprises du reste du monde ayant des caractéristiques similaires.
Pire, presque la moitié des entreprises françaises s’attendent en outre à affronter une croissance annuelle de 40 % du volume de leurs données au cours des deux prochaines années. Les entreprises françaises interrogées ont également indiqué que les garanties en matière de sauvegarde et de protection des données ont été les deux principaux problèmes de gestion des données rencontrés au cours de l’année passée. Résultat logique de ce diagnostic : la gouvernance des données devient un impératif, ne serait-ce que pour diminuer les coûts.