Le mensonge ou l’engagement : la communication par le vide des fournisseurs

La communication des éditeurs de logiciels autour de leurs solutions est de plus en plus aseptisée et uniforme. C’est souvent le résultat d’une standardisation au niveau mondial, avec l’objectif de plaire à tout le monde, avec les mêmes concepts (transformation digitale, vision, solutions, performance…).

Le tout poussé par une communication de masse. Seth Godin, le gourou du marketing a rappelé, dans un entretien publié par Marketing Magazine, le fait que « les marques sont aujourd’hui égoïstes, court-termistes et mentent énormément. » Ce qui est valable pour l’univers grand public l’est aussi pour les marchés B2B. Seth Godin a également rappelé les trois principes qui, selon lui, devrait guider le marketing d’une entreprise, que l’on peut également appliquer aux éditeurs de logiciels et aux sociétés de services. D’abord, « cela n’a plus de sens de vouloir plaire à tout le monde, plus aucun produit ou service ne peut avoir cette ambition. » Ensuite, « toute la différence réside dans la capacité des marques à susciter l’engagement ».

Enfin, « la véritable opportunité c’est de commencer petit, en offrant la plus belle expérience client possible. » Rares sont les éditeurs et les sociétés de services à s’inspirer de ces principes pour conquérir davantage de clients, à afficher leur singularité et à provoquer l’engagement avec des contenus pertinents. Il est vrai que c’est difficile et que la plupart des responsables marketing n’ont pas le niveau nécessaire ou sont englués dans des processus corporate qui étouffent toute créativité. Il est évidemment plus facile de conserver une approche « égoïste, court-termiste et de mentir. » Tant que le procédé fonctionne…