Une étude, publiée par HubSpot, révèle un avenir plutôt prometteur pour la tech française. Ainsi, 55 % des dirigeants voient l’attractivité de la French Tech augmenter dans les trois prochaines années, contre 27 % en 2017.
La France est le deuxième pays d’accueil des entrepreneurs américains, avec 22 % de ses entreprises numériques venues des États-Unis. « La tech a sorti son épingle du jeu dès 2009 et s’est envolée, face à des secteurs traditionnels fragilisés par la crise de 2008, l’écart se creuse de plus en plus entre le secteur des technologies en nette croissance et les secteurs traditionnels de l’économie européenne qui peinent à remonter », précisent les auteurs de l’étude.
D’après Eurostat, en quinze ans, le secteur des logiciels a atteint 194 % de sa valeur relative de 2002, surpassant ainsi la croissance des secteurs hors tech de l’économie européenne. Depuis cette date, les secteurs de la production industrielle, de la grande distribution et du BTP, historiquement leaders, accusent un recul en terme de valeur ajoutée brute dans l’économie européenne. La valeur ajoutée brute de la tech, elle, augmente, passant en dix ans (entre 2007 et 2017), de 1,9 % à 2,5 %.
Aujourd’hui, l’écosystème français compte plus de 10 000 start-up qui ont toutefois du mal à s’y retrouver parmi les multiples dispositifs d’accompagnement (French Tech, Bpi, accélérateurs, incubateurs…). Et également du mal à convaincre les entreprises d’acheter leurs solutions. Selon Rémi Bergues, vice-président de Paris Region Entreprises, c’est en intensifiant la collaboration interrégionale et en se focalisant sur les besoins des clients, que les entrepreneurs français pourront déployer leur plein potentiel dans les années à venir : « Lorsque les start-up françaises penseront leurs solutions du point de vue du client, nous aurons gagné », assure-t-il.
(1) L’état et le futur de la tech en France, HubSpot, disponible sur https://offers.hubspot.fr/rapport-tech-france