« Un projet est une volonté d’améliorer un état connu et perçu comme perfectible, il est porteur d’avenir », rappelle l’auteur dans son avant-propos. Encore faut-il pouvoir le gérer correctement. L’objectif de la méthode Prince2, d’origine anglo-saxonne, est de proposer une approche structurée de gestion de projets basée sur des processus, des thèmes et des principes qui s’appliquent à tous types de projets, qu’ils soient informatiques ou non.
Il existe sept processus (élaborer un projet, initialiser, contrôler une séquence, la progression, gérer la livraison, diriger un projet, le clore), sept thèmes (business case, organisation qualité, plans, risques, changements, progression) et sept principes : justification continue pour l’entreprise, leçons tirées de l’expérience, rôles et responsabilités définis, management par séquences, par exception, focalisation sur le produit, adaptation à l’environnement de projet. Un projet a plusieurs caractéristiques : il implique un changement, sinon c’est simplement la continuité des opérations courantes, il est unique (aucun projet ne ressemble à un autre), il est « inter-fonctionnel » du fait de la collaboration d’acteurs d’horizons différents, il est temporaire et son issue est incertaine.
Pourquoi recourir à la méthode Prince2 ? Pour l’auteur, c’est « la volonté de partage de l’expérience, de clarification des relations et des échanges et d’une définition claire des rôles et responsabilités ». Cette méthode implique « un besoin d’informations et pas nécessairement de pléthore de documents, de décisions et pas obligatoirement de réunions », ajoute l’auteur. Cette méthode ne traite pas les techniques de gestion de projet, qui relève du choix des acteurs du projet. L’ouvrage explique les principes de la méthode Prince2, les différentes phases d’un projet, ainsi que les éléments (des QCM) permettant de réussir la certification Prince2, plutôt difficile à obtenir.
La méthode Prince2, par Christian Descheemaekere, Dunod, 2013, 315 pages.