Data Scientist, esclave du XXIème siècle ?

La mauvaise qualité des données coûterait plus de 3 000 milliards de dollars chaque année à l’économie américaine, nous apprend un article paru sur le site de la Harvard Business Review (https://lc.cx/HBR-data). Plus de la moitié du temps des salariés serait ainsi perdu en recherches et corrections de données. Comment faire pour s’en sortir ?

A priori, le problème est insoluble, tant la création de données est massive, rapide et désordonnée. Les données de mauvaise qualité se déversent dans les systèmes d’information probablement au même rythme que les données existantes sont nettoyées… Les Data Scientists, dont un autre article de la Harvard Business Review affirmait, en 2012, qu’il s’agirait du « Sexiest job of the 21st century », vont avoir du travail.

Certes, ce métier est plutôt bien payé (75 000 € par an selon la dernière étude de rémunérations de Robert Half), mais, vu l’ampleur de la tâche de nettoyage, ceux qui se laissent tenter par le « Sexiest job » vont peut-être déchanter rapidement. Pour remettre d’aplomb la qualité des données, il va falloir des armées de Data Scientists, à qui on pourra rappeler le principe exprimé par Clint Eastwood dans le film « Le bon, la brute et le truand » : « Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un flingue et ceux qui creusent… Toi, tu creuses ! » Tout comme les Data Scientists, avec une minorité qui s’occupe de stratégie et d’autres qui creusent les données pour trouver de la valeur dans les données. On attend le prochain article qui constatera que le métier de Data Scientist est le « Slaviest job of the century »…