Intégrer les données d’entreprises : les différentes approches

Il existe plusieurs façons d’intégrer les données. L’approche adéquate dépendra de la taille de l’entreprise, des besoins à satisfaire et des ressources disponibles.

L’intégration des données est le processus qui consiste à combiner des données provenant de différentes sources dans une vue unifiée, ce qui les rend plus exploitables et plus utiles pour les utilisateurs qui les consultent. En matière d’intégration des données, il n’existe pas d’approche universelle ou standard.

Toutefois, les solutions d’intégration de données partagent généralement quelques éléments, dont un réseau de sources de données, un serveur maître et des clients qui accèdent aux données à partir de ce serveur maître. Dans la plupart des processus d’intégration des données, le client envoie une demande de données (requête) au serveur maître.

Le serveur maître importe les datasets nécessaires à partir de sources internes et externes. Les données requises sont extraites de ces sources, puis combinées sous une forme cohérente et unifiée. Le résultat est ensuite livré au client. Selon l’éditeur Talend, il existe cinq principales approches pour intégrer les données.

L’intégration manuelle des données

C’est le processus par lequel un utilisateur collecte manuel­lement les données nécessaires à partir de différentes sources (en accédant directement à leurs interfaces), puis les nettoie selon les besoins et les regroupe dans un data warehouse. Cette méthode est vraiment peu efficace et peu cohérente.

L’intégration de données par middleware
Il s’agit d’une approche dans laquelle une application middleware agit en tant que médiateur et aide les utilisateurs à normaliser les données et à les injecter dans le pool de données de référence. Le middleware intervient chaque fois qu’un système d’intégration de données ne parvient pas à accéder par lui-même aux données d’une application legacy.

L’intégration basée sur les applications
C’est une approche dans laquelle les applications logicielles identifient, récupèrent et intègrent les données requises. Le logiciel d’intégration doit assurer la compatibilité des données provenant de différents systèmes pour pouvoir les transmettre d’une source à une autre.

L’intégration avec accès uniforme
Elle se concentre sur la création d’un front end (interface) qui présente, sous une forme cohérente, les données accessibles à partir de différentes sources. (En réalité, les données sont conservées dans leur source originale). Avec cette méthode, des systèmes de gestion de base de données orientés objets peuvent être utilisés pour créer une apparence d’uniformité.

L’intégration avec stockage commun
Il s’agit de l’approche la plus fréquemment utilisée pour le stockage des données résultant d’opérations d’intégration. Une copie des données de la source originale est conservée dans le système intégré, puis traitée pour une vue unifiée. L’approche avec stockage commun est le principe sous-jacent de la solution traditionnelle du data warehousing.


Les six bonnes pratiques de la gestion collaborative des données

  1. Définir les attentes dès le départ.
  2. Constituer une équipe interdisciplinaire.
  3. Obtenir des résultats rapides.
  4. Ne pas confier l’intégration des données aux équipes techniques.
  5. Ne pas concevoir des projets trop complexes.
  6. Ne pas se laisser distraire, garder le cap sur des objectifs clairs pour l’exécution des projets.

 


Covid : organiser les 90 premiers jours de la reprise

Le cabinet de conseil en stratégie McKinsey préconise plusieurs actions pour organiser les 90 jours suivant la reprise post-confinement. Malgré le fait que beaucoup d’entreprises ont atteint un bon niveau de maturité digitale, que les collaborateurs sont habitués au télétravail et que des initiatives en matière de valorisation des données et d’intelligence artificielle sont nombreuses, McKinsey suggère de porter les efforts dans quatre domaines :

  1. Se concentrer sur l’accélération des investissements dans le numérique.
  2. S’appuyer sur les données pour maintenir la performance opérationnelle.
  3. Moderniser les technologies existantes.
  4. Améliorer l’agilité de l’organisation.

Pour chacun de ces quatre principes stratégiques, McKinsey propose un découpage en trois phases de trente jours. Avec des actions concrètes, par exemple : aligner l’organisation sur les priorités numériques, analyser les canaux de distribution, recalibrer les modèles économiques, variabiliser les coûts IT, automatiser, reconfigurer les compétences…

Source : « The covid-19 recovery will be digital : a plan for the first 90 days », McKinsey.
Lien : www.mckinsey.com/business-functions/mckinsey-digital/our-insights/the-COVID-19-recovery-will-be-digital-a-plan-for-the-first-90-days