La datasphere a encore pris du poids

En 2020, pas moins de 64,2 zettaoctets de données ont été créés, consommés et stockés dans le monde, selon l’étude Datasphere d’IDC, soit une croissance annuelle moyenne de 23 %. C’est l’équivalent de 64 200 milliards de gigaoctets. En 2018, la datasphere était évaluée à 33 zettaoctets en est moins de 10 en 2012.

Les analystes anticipent une hausse comparable, de 19,2 %. Le volume global des informations créées et stockées au cours des cinq prochaines années sera plus important que ceux créés depuis l’invention du stockage numérique, assure IDC. Certes, seulement 2 % de ces données ont survécu en 2021, le reste était éphémère, c’est-à-dire créé pour une action particulière ou écrasé par de nouvelles données. Mais la barre des 100 zettaoctets de données créés sera franchie en 2023, selon une étude IDC-Hitachi.

IDC avance trois raisons pour expliquer le maintien de taux de croissance élevés : d’abord, le fait que les données sont « cruciales pour les entreprises qui doivent garantir leur résilience et capitaliser sur les données pour s’adapter aux évolutions de leur environnement. » Y compris les anciennes données… Ensuite, les organisations s’appuient sur les données pour leur transformation digitale, découvrir de nouvelles opportunités et développer de nouvelles offres, par exemple avec les objets connectés ou l’usage intensif de solutions analytiques. Enfin, les données servent à maintenir les liens avec les clients, les salariés, les partenaires et toutes les parties prenantes des écosystèmes.

Environ 30 % des données stockées résident dans des centres de données internes, 20 % dans des centres de données tiers, 19 % dans des centres de données en périphérie ou à des emplacements à distance, 22 % dans des dépôts cloud et 9 % ailleurs.