Les bonnes pratiques pour sauvegarder les données d’un poste de travail

La perte de données personnelles importantes, à domicile, sur un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable est un facteur de stress, surtout dans un contexte où se généralise le télétravail avec une hétérogénéité de postes de travail, de versions de systèmes d’exploitation et une grande diversité d’applications.

Et les risques augmentent, notamment en raison du nombre croissant d’attaques de ransomwares. Cela rend les sauvegardes régulières encore plus importantes. Selon une étude du cabinet Dimensional Research pour StorageCraft, réalisée auprès de 709 décideurs IT chargés de la protection des données et des solutions de stockage dans des entreprises de 100 à 2 500 employés, seules 25 % des entreprises françaises déclarent pouvoir se remettre d’une grave perte de données dans l’heure.

De même, 59 % pensent à tort que leur fournisseur de services cloud public est responsable de la restauration des données et des applications en cas d’attaque par un ransomware ou de perte de données. Une étude d’Acronis, publiée l’an dernier, avait montré que, pour protéger leurs données, 62,7% des consommateurs les conservent à portée de main, sur un disque dur externe local (48,1%) ou sur une partition de disque dur (14,6 %). Seuls 37,4 % utilisent le cloud ou une approche hybride des sauvegardes cloud et locales. Selon Toshiba Electronics Europe cinq recommandations sont à prendre en compte :

  1. Effectuer un « nettoyage de printemps »
    Avant chaque sauvegarde majeure, il doit toujours y avoir un nettoyage en profondeur, ce qui signifie que l’ordinateur doit être libéré des données inutiles ou obsolètes. Cela inclut les applications qui ne sont plus utilisées, les données inactives ou fragmentées, ainsi que les fichiers temporaires. L’historique de téléchargement et les cookies doivent également être supprimés. Non seulement cela augmente l’espace de stockage disponible, mais cela simplifie et accélère également le processus de sauvegarde.
  2. Définir une stratégie de sauvegarde cohérente
    Il est important de définir une stratégie de sauvegarde. Un utilisateur doit particulièrement déterminer quoi sauvegarder et à quelle fréquence. D’autres décisions concernent le choix des emplacements de stockage et des supports, tels que l’utilisation de disques durs externes ou la sauvegarde cloud. La configuration de sauvegardes automatiques avec des heures et des intervalles définis peut également être utile.
  3. Conjuguer sauvegarde complète et sauvegarde 
    incrémentielle
    Les utilisateurs de PC doivent toujours effectuer une sauvegarde complète de temps en temps. Cela devrait être complété par des sauvegardes incrémentielles régulières, dans lesquelles seules les données qui ont changé depuis la dernière sauvegarde complète sont stockées.
  4. Appliquer le principe 3-2-1
    En général, les données doivent être sauvegardées selon le principe 3-2-1. Les utilisateurs doivent effectuer trois copies à l’aide de deux supports de stockage différents, tels qu’un disque dur externe et un lecteur cassette, et stocker une version de sauvegarde en externe « hors site », par exemple dans le cloud.
  5. Pouvoir récupérer facilement les données
    Le sujet de la récupération des données après sinistre doit également être pris en compte en clarifiant comment les données stockées dans une sauvegarde peuvent être restaurées en cas de perte sur le poste de travail. La solution de récupération doit offrir un degré élevé de flexibilité et prendre en charge la récupération de fichiers individuels, de dossiers entiers ou d’un système entier. Il devrait également être possible de restaurer les données sur un autre périphérique de stockage.

Solutions de sauvegarde : les fonctionnalités indispensables

  • La réplication des données de sauvegarde à partir d’un seul site, avec une fonction de réplication intégrée vers un autre site de reprise après sinistre.
  • La protection des systèmes physiques, mais aussi des environnements virtuels.
  • La possibilité de sauvegarder les données vers un cloud public ou privé.
  • L’indépendance vis-à-vis des applications ou des systèmes existants.
  • Le choix du mode de déploiement : logiciels, appliances et cloud.
  • La possibilité d’effectuer des opérations de restauration flexibles propres à des types de données, de systèmes et d’applications (par exemple, opérations de restauration en quelques minutes au lieu de quelques secondes).
  • L’intégration de fonctionnalités hautes performances (par exemple : déduplication globale des données, tests automatiques de reprise après sinistre, restauration complète instantanée/restauration des machines virtuelles et reprise virtuelle, prise en charge des instantanés des baies de stockage d’entreprise, protection avancée des systèmes Windows et Linux, etc.).
  • La facilité de migrer entre les environnements physiques et virtuels (P2P, P2V, V2V et V2P) pour les serveurs et les données.