Logiciels : du flou dans les usages

Selon l’étude « IT’s Big, Expensive, Software Experience Problems », publiée par Nexthink, un DSI sur cinq assure que les « dépenses globales en matière de logiciels » sont leur principal problème, tandis que le « Shadow IT » (utilisation par les collaborateurs d’applications et de services non approuvés par l’entreprise) est évoqué comme une priorité par 13 % d’entre eux.

Cependant, si les DSI savent globalement que les collaborateurs utilisent entre 11 et 50 applications quotidiennement, ils méconnaissent combien d’entre elles sont réellement utilisées et combien de licences sont disponibles. Ainsi, seuls 5 % des DSI estiment avoir une visibilité complète sur le nombre total de salariés utilisant les applications approuvées par l’entreprise. Cela signifie que 95 % d’entre eux ne savent pas si les collaborateurs utilisent réellement les outils qui leur ont été fournis.

« Sans parler des problèmes de sécurité liés au Shadow IT, cette situation génère des gaspillages conséquents en licences non utilisées », déclare Yassine Zaied, Chief Strategy & Marketing Officer chez Nexthink. « Pour 10 000 licences à 100 dollars l’unité et 500 collaborateurs qui ne les utilisent pas, cela représente près d’un million de dollars de dépenses par an potentiellement réaffectables ailleurs. Les licences logicielles peuvent rapidement et inutilement engloutir une grande partie des budgets IT, d’où l’importance d’avoir une bonne visibilité pour prendre les mesures appropriées. »

Pour 75 % des répondants, les applications SaaS tierces et les applications web métier représentent la grande majorité des tickets informatiques générés. En ce qui concerne la résolution de ces incidents, 70 % déclarent que leurs équipes mettent entre 6 et 24 heures à résoudre complètement le problème d’un seul collaborateur, qu’il s’agisse d’un problème avec une application de bureau ou une application web.