Logiciels non utilisés : la moitié du parc

Quelle la part des logiciels qui ne seraient pas utilisés dans les organisations ? La moitié du parc logiciel installé, si l’on en croit les résultats d’une étude réalisée par Nexthink, à partir de l’analyse de plus de six millions d’environnements informatiques de manière anonymisée.

« La modification des actifs logiciels de façon aléatoire ou non uniformisée peut entraîner des coûts plus élevés à moyen terme. Ce n’est que lorsque l’informatique apporte une vision exhaustive (savoir ce que l’on possède, qui l’utilise, ce qui est obsolète ou sous utilisé ou au contraire ce qui est toujours performant et ne doit pas être remplacé) qu’elle permet à l’entreprise d’atteindre la sobriété numérique », soulignent les auteurs de l’étude.

En se basant sur l’analyse des trente logiciels les plus usités, avec des coûts moyens de licence allant de 7,5 à 77 euros par utilisateur et par mois, Nexthink a mis en évidence des pertes s’élevant à près de 42 millions d’euros par mois, soit un peu moins d’un demi-milliard par an pour les entreprises analysées.

L’étude révèle également que de nombreux collaborateurs ont recours à plusieurs applications pour le même usage. Ainsi, 37 % des employés utilisent trois navigateurs différents pour accéder au Web et à leurs outils SaaS et 31 % s’appuient sur deux outils de collaboration.

Les résultats du rapport ont également permis de mettre en lumière un classement des applications les plus utilisées (à plus de 50 %)  : Slack, Teams, Zoom, Webex et Asana. A l’autre bout du classement, Tableau, Trello, Notion App, Spotfire et BlueJeans apparaissent comme les applications les moins utilisées, avec des usages inférieurs à 15 %. Le taux d’utilisation des applications de Business Intelligence serait de 37,5 %, de 63 % pour les outils collaboratifs e de 49 % pour les solutions de gestion de projet.