Quelles relations entre les grands groupes et les start-up ?

Selon l’étude « Les DSI et la crise », publiée par le cabinet Talisker Consulting sur les conséquences de la crise sanitaire pour les DSI français, les pratiques vont évoluer, par rapport au contexte que l’on a connu auparavant.

Les deux-tiers des DSI mentionnent l’engagement et la réactivité des équipes IT comme étant les éléments principaux qui leur ont permis de surmonter cette crise : « Les DSI ont passé plusieurs semaines dans un rush multi-dimensionnel : déployer des solutions, fournir des devices, répondre aux sollicitations des utilisateurs, construire des solutions de contournement avec les métiers », rappellent les consultants de Talisker….

La plupart des DSI vont en profiter pour conserver ou renforcer des pratiques existantes, mais aussi pour en abandonner d’autres. D’autant que, soulignent les auteurs de l’étude, « des tabous sont tombés ».

Parmi les pratiques qui vont être conservée figurent le télétravail, le travail collaboratif, les morning meetings, les initiatives autour des données, la cybersécurité. Sept DSI sur dix envisagent le renforcement ou la généralisation de la pratique du télétravail. « Les DSI ont montré la puissance des technologies, ils ont aujourd’hui des bases solides pour en projeter d’autres usages dans l’entreprise », souligne l’étude.

Les pratiques qui vont être développées concernent les réflexions sur le management à distance et le flex office, les retours d’expériences pour démarrer de nouvelles pratiques, la flexibilité du SI, l’adaptation des plans de continuité. Quant aux pratiques qui vont être abandonnées, les DSI mettent en exergue les équipements en PC fixes, qui se justifient moins dans un contexte de développement du télétravail, le mode command & control, encore très présent dans les grandes organisations, le télétravail généralisé et permanent, ainsi que les réunions hybrides présentiel/distanciel qui ne permettent pas de capter le non verbal.