Symposium Gartner 2022 : ce qu’il fallait retenir

Comme chaque année, Gartner a tenu son symposium, à Barcelone. Plus de 150 conférences ont été proposées. Nous en avons extrait l’essentiel à retenir.

Gartner publie tous les ans une analyse des priorités des directions générales à un horizon de deux ans. La première citée reste toujours la même depuis 2016 : la croissance. Les systèmes d’information étaient historiquement en deuxième position, mais, en 2022, les problématiques de ressources humaines ont été davantage citées. De même, on voit progresser légèrement les priorités liées à la réduction des coûts et à l’environnement. Gartner prévoit que les entreprises européennes vont voir augmenter leurs budgets IT de 3,7 % en moyenne, moins que le taux d’inflation (6,5 %).

« Cela signifie que les DSI vont disposer de moins de capacités financières réelles », ajoute Daniel Sanchez-Reina, vice-président de Gartner, pour qui « la pression sur les DSI pour délivrer de la valeur n’a jamais été aussi forte », à l’heure où les investissements en transformation numérique s’accélèrent. Pour les directions générales, la transformation digitale répond à plusieurs motivations : en tête des objectifs, figurent l’amélioration de l’expérience client (pour 58 % des DG), celle de la productivité des salariés (57 %) et du chiffre d’affaires (55 %).

Globalement, dans leurs investissements, les entreprises vont privilégier la cybersécurité, la Business Intelligence, le cloud et la modernisation des applications (voir tableau).

Les DSI doivent miser sur quatre approches pour délivrer de la valeur : prioriser les initiatives digitales, élaborer les bons indicateurs, mettre en place des équipes mixtes DSI-métiers et réduire les écarts dans la gestion des ressources humaines.

Les priorités des DG à deux ans (somme des trois premières mentions)

2022 2021 2020 2019 2018 2017 2016
La croissance 39 % 47 % 55 % 53 % 40 % 58 % 54 %
Les systèmes d’information 30 % 36 % 45 % 32 % 31 % 31 % 24 %
Le Corporate 26 % 31 % 24 % 31 % 33 % 23 % 24 %
La finance 21 % 22 % 28 % 23 % 15 % 16 % 10 %
Les RH 38 % 25 % 19 % 21 % 28 % 16 % 27 %
Les clients 6 % 14 % 14 % 15 % 23 % 21 % 31 %
L’amélioration des produits 14 % 22 % 12 % 15 % 15 % 20 % 11 %
La gestion des coûts 12 % 10 % 14 % 12 % 9 % 11 % 13 %
L’environnement 12 % 10 %
La productivité et l’efficience 7 % 8 % 9 % 9 %
L’innovation 6 % 8 %
Le management des risques 6% 6 % 7 % 7 %

Travailler la proposition de valeur des DSI

Comment faire ? « La proposition de valeur correspond à la promesse qu’un DSI fait à ses clients internes de les équiper et de les accompagner pour que ceux-ci accomplissent leurs missions, à l’aide de technologies », résume Irving Tyler, analyste chez Gartner, qui observe que les DSI étendent leur leadership. Ainsi, huit DSI sur dix avouent mener des initiatives qui sont en dehors de leur rôle de DSI.

La proposition de valeur repose sur trois composantes : améliorer les services délivrés, réduire les points de friction et gagner en performance. Gartner suggère d’agir en trois étapes pour améliorer cette proposition de valeur. D’abord, identifier les parties prenantes critiques et les segments qui les composent. Ensuite, analyser leurs besoins, en fonction des trois piliers de la proposition de valeur (comment améliorer les services ? Comment éliminer les sources d’insatisfaction ? Comment les aider à croître ?).

Pour cela, Gartner suggère de se poser plusieurs questions, par exemple : – Qu’est-ce qui a déjà été fait ?

– Quels sont les facteurs d’échec les plus redoutés ?

– Quelles ressources/expertises sont nécessaires mais manquantes ?

– Qu’est-ce qui freine la prise de décision ?

– Quels sont les points de friction les plus importants ?

La troisième étape consiste à construire la proposition de valeur, avec trois objectifs : affirmer le leadership de la DSI (expertise, ressources…), éliminer les contraintes et accompagner les gains business par l’innovation, de nouvelles ressources, des solutions plus performantes…

La capacité à démontrer la valeur est indissociable des capacités des DSI à démontrer également leur leadership. Les DSI interrogés par Gartner identifient six domaines de compétences dans lesquels ils veulent se renforcer :

– Les capacités d’influence des parties prenantes (66 % des DSI).

– La communication personnelle (45 %).

– Les expertises métiers (43 %).

– Les compétences techniques (29 %).

– Les techniques de négociation (26 %).

– L’expertise financière (21 %).

Mais il leur faudra éviter les différents freins : plus d’une entreprise sur deux (53 %) ne parvient pas à atteindre ses objectifs stratégiques, assurent les analystes de Gartner. Plusieurs raisons expliquent cette situation : les « silos de comportement » et la sous-optimisation des ressources (pour 61 % des entreprises), la résistance au changement (43 %) et le manque de leadership du management (36 %). A ces raisons majeures s’ajoutent une mauvaise définition des responsabilités et des priorités, parfois floues.

Un focus sur l’expérience client

L’un des points clés des stratégies de transformation des entreprises est d’améliorer l’expérience client. Selon Gartner, environ 20 % des entreprises sont considérées comme en avance en matière d’expérience client, 60 % sont dans la moyenne et 20 % en retard. Les entreprises les plus matures ont plusieurs caractéristiques :

– Une majorité (76 %) de managers voient dans l’expérience client un moyen d’atteindre les objectifs business.

– Il existe une structure de gouvernance pour les initiatives dans le domaine de l’expérience client.

– Elles ont des expertises en stratégie, opérations et indicateurs dans le domaine de l’expérience client.

– Elles passent moins de temps sur les opérations et davantage sur la communication.

– Il existe une culture de la collaboration entre les métiers.

– Elles récompensent à la fois les managers et les salariés front line.

Il faut également prendre en compte les contraintes environnementales, qui deviennent un impératif dans les appels d’offres. Parce que cela devient une préoccupation des directions générales (elles figurent dans le Top 10 des priorités), mais aussi une exigence des actionnaires, des clients et des pouvoirs publics. « Attention au greenwashing de la part des fournisseurs », avertit Rob Wilkes, analyste chez Gartner, qui rappelle que, selon la Commission européenne, 42 % des initiatives dans ce domaine sont exagérées par les entreprises. Il recommande de poser plusieurs questions dans le cadre d’appels d’offres, par exemple :

– Quels sont vos objectifs en matière de RSE ?

– Quel est le niveau d’atteinte des objectifs ?

– Qui audite votre politique RSE ?

– Quel est le niveau d’utilisation de vos serveurs ?

– Quel est le PUE de vos datacenters ?

– La mesure de votre PUE est-elle vérifiée par un tiers ?

– Dans quelles proportions vos émissions de CO² ont-elles diminué depuis x années ?

– Quels sont vos objectifs à court, moyen et long terme, de réduction de vos émissions de CO² ?

– Quelle est la part d’énergies renouvelables que vous utilisez ?

– Quelle est votre politique de recyclage des matériels et composants ?

– Quel est votre niveau de consommation d’eau (la moyenne est de 1,8 litre par kWh) ?

– Quels outils utilisez-vous pour mesurer votre empreinte carbone ?

Où vont investir les entreprises en 2023 ?

 

Domaines

Proportion d’entreprises
Qui vont réduire leurs investissements Qui vont augmenter leurs investissements
Cybersécurité 1% 66%
Business Intelligence, analytique 2% 55%
Cloud 2% 50%
Modernisation des applications 6% 46%
Intégration, API 2% 39%
Solutions d’expérience client 2% 34%
IA, Machine Learning 1% 32%
ERP 13% 27%
Continuité d’activités 3% 25%
Hyperautomatisation 2% 24%
Digital Workplace 8% 24%
Connectivité 8% 19%
Legacy et datacenters 47% 17%
Containers 2% 15%
Internet des objets 4% 15%
Médias numériques 4% 14%
Jumeaux numériques 2% 10%

Source : CIO and technology executive agenda for 2023, Gartner Symposium 2022.


Les autres synthèses :

Symposium 2021 : https://digitalonomics.fr/symposium-gartner-2021-ce-quil-fallait-retenir/

Symposium 2020 : https://digitalonomics.fr/symposium-gartner-2020-ce-quil-fallait-retenir/

Symposium 2019 : https://digitalonomics.fr/comment-reprendre-le-controle-du-si/

Symposium 2018 : https://digitalonomics.fr/symposium-gartner-2020-ce-quil-fallait-retenir/

Symposium 2017 : https://digitalonomics.fr/symposium-gartner-2017-ce-quil-faut-retenir/

Symposium 2012 : https://digitalonomics.fr/gartner-symposium-2012-est-ce-la-fin-de-linformatique-historique/

 


Qui pilote la transformation digitale dans les entreprises ?

  1. Le CEO (28 % des entreprises).
  2. Les CTO (19 %).
  3. Les DSI (14 %).
  4. Les COO (10 %).
  5. Les CDO (8,5 %).
  6. Les responsables marketing (6 %).
  7. Les DAF (5,7 %).
  8. Les DRH (0,4 %).

Source : Driving competitive advantage : board of directors survey 2023, Gartner Symposium 2022.


Les dix objectifs de la transformation digitale

  1. Améliorer l’excellence opérationnelle (53 % des entreprises).
  2. Améliorer l’expérience client (45 %).
  3. Augmenter le chiffre d’affaires (27 %).
  4. Garantir la continuité et la résilience (27 %).
  5. Augmenter la productivité (25 %).
  6. Créer de nouveaux produits et services (22 %).
  7. Réduire les coûts (22 %).
  8. Encourager l’innovation (19 %).
  9. Renforcer la conformité réglementaire (14 %).
  10. Améliorer l’expérience collaborateur (14 %).

Source : How CIOs can help their organization become digitally sensitive to drive a great CX, Gartner Symposium 2022.


Imaginer le futur du travail : une démarche en huit étapes

  1. Identifier les tendances.
  2. Interpréter les tendances.
  3. Prioriser les tendances.
  4. Elaborer des scénarios.
  5. Tester les scénarios.
  6. Identifier les initiatives.
  7. Designer les solutions.
  8. Mesurer les effets.

Source : Creating a future of work strategy, Gartner Symposium 2022.


Secteur public : les cinq principaux freins à la transformation

  1. Les prises de décision en silos (51 % des organisations).
  2. La culture qui freine le changement (42 %).
  3. Le manque de budget (38 %).
  4. Le manque de compétences IT (37 %).
  5. Le nombre insuffisant d’informaticiens (28 %).

Source : Government digital that works : execution lessons from sucess stories, Gartner Symposium 2022.


Gestion des compétences : les approches les plus utilisées

Lorsqu’il s’agit d’adapter les ressources humaines aux besoins, les entreprises adoptent plusieurs approches :

– La formation des salariés existants (37 % des entreprises).

– Le recrutement (22 %).

– Le recours à des consultants (13 %).

– L’externalisation (14 %).

– D’autres moyens (14 %).

Source : Adopt agile learning to close critical skill gaps and retain your top talent, Gartner Symposium 2022.


Intelligence artificielle : comment capitaliser sur les opportunités

  1. Utiliser des indicateurs financiers
  2. Considérer l’IA dans chaque projets, avec un budget dédié.
  3. Mettre en place des équipes hybrides (centralisées et décentralisées).
  4. Recruter des ressources en interne et en externe.
  5. Identifier les compétences en interne et les moyens de les étoffer.
  6. Relier l’IA et l’ingénierie logicielle.
  7. Former les métiers aux outils et aux impacts de l’IA.

Source : Unlock value in AI investments with seven practices, Gartner Symposium 2022.


ERP : les trois challenges de modernisation

Plus des deux-tiers (68 %) des entreprises équipées d’un ERP admettent que leur stratégie ERP actuelle n’est pas alignée avec les stratégies métier. Pour les moderniser, elles identifient trois challenges principaux :

  1. Justifier les coûts de modernisation via un ROI (42 % des entreprises)/
  2. Gérer les dysfonctionnement liés à des facteurs externes incontrôlés (42 %).
  3. S’adapter aux changements de business models et/ou de stratégies (36 %).

Source : Systematically derive business value from your ERP strategy, Gartner Symposium 2022.


Stratégie : pourquoi les entreprises échouent

Plus d’une entreprise sur deux (53 %) ne parvient pas à atteindre ses objectifs stratégiques. Plusieurs raisons expliquent cette situation :

– Les « silos de comportement » et la sous-optimisation des ressources (61 % des entreprises.

– Les ressources sont insuffisantes ou mal adaptées (44 %)

– La culture est résistante au changement (43 %).

– Le management n’a pas de leadership suffisant (36 %).

A ces raisons majeures s’ajoutent une mauvaise définition des responsabilités et des priorités qui ne sont pas claires.

Source : Turning strategy into reality, how to successfully execute on your strategis goals, Gartner Symposium 2022.


Effectifs des DSI : une répartition sectorielle

En moyenne, les effectifs d’une DSI représentent environ 3,70 % de l’effectif global d’une organisation, avec des différences sectorielles significatives : les assureurs, les banquiers et les opérateurs de télécoms figurent en tête, loi devant l’agroalimentaire, l’industrie et la distribution.

Source : IT organizational design, a pragmatic approach, Gartner Symposium 2022.


Transformation digitale : les motivations des DG

La transformation digitale répond à plusieurs motivations : en tête des objectifs, figurent l’amélioration de l’expérience client, celle de la productivité des salariés et du chiffre d’affaires.

Source : Chasing nirvana through IT operating structure change will not work, Gartner Symposium 2022.


Leadership des DSI : les compétences indispensables

Les DSI interrogés par Gartner identifient six domaines de compétences dans lesquels ils veulent se renforcer pour accroître leur leadership :

– Les capacités d’influence des parties prenantes (66 % des DSI).

– La communication personnelle (45 %).

– Les expertises métiers (43 %).

– Les compétences techniques (29 %).

– Les techniques de négociation (26 %).

– L’expertise financière (21 %).

Source : Become an outcome-driven CIO by amplifying your executive leadership abilities, Gartner Symposium 2022.


Les neuf leviers de la transformation digitale

  1. La Digital Workplace.
  2. La stratégie et son exécution.
  3. Le management de l’expérience client.
  4. Des revenus issus de produits et services digitaux.
  5. La gestion de l’information (infonomics).
  6. Une intégration dans les écosystèmes et les réseaux de distribution numériques.
  7. Un business model agile.
  8. Une culture de l’innovation.
  9. Un leadership digital.

Source : Don’t hope for digital business maturity, plan for it : key findings from the digital business maturity model, Gartner Symposium 2022.


Quelques chiffres-clés

60 % des dépenses en applications seront orientées vers le cloud en 2024.

30 % des nouveaux médicaments seront découverts grâce à l’IA en 2025.

50 %, c’est la réduction du volume de code écrit par des humains du fait de l’IA.

80 % des entreprises n’en sont qu’au premiers stades de la maturité en matière d’expérience client.

7,3 mois, c’est le temps moyen de développement d’une application d’IA.

49 % des salariés ouvrent des e-mails de source inconnues sur leur terminaux professionnels.

40 % des salariés envoient des informations sensibles via des e-mails non chiffrés.

43 % des salariés utilisent un même mot de passe sur plusieurs applications.

30 % des applications intégreront des API de tiers en 2025, aggravant la dépendance de ces applications.

211 529 dollars, c’est le montant moyen des paiements des rançons suite à des ransomwares.

1,85 million de dollars, c’est le coût moyen pour réparer les dégâts à la suite d’un ransomware.

41 % des entreprises ont déjà constaté des incidents de sécurité sur des applications d’intelligence artificielle, dont 60 % d’origine interne.

50 % des grandes entreprises auront une stratégie Edge documentée, contre moins de 5 % en 2020.

69 % des DAF vont augmenter leurs dépenses en transformation digitale (69 %), 2 % seulement vont les réduire.

70 % des interactions entre les entreprises et leurs clients sont numériques.

Une entreprise sur dix utilise l’IA de façon stratégique.

68 % des entreprises admettent que leur stratégie ERP actuelle n’est pas alignée avec les stratégies métier.

41 % des salariés peuvent être considérés comme des « citizen technologists ».

Un salarié dispose, en moyenne, de 6 à 8 applications pour gérer ses processus, 4 à 6 applications de communications et passe 25 % de son temps à chercher l’information.

9 % du temps de travail annuel, c’est en moyenne ce que consacre un salarié à changer d’applications.

80 % des salariés affirment qu’améliorer leur dextérité digitale agit positivement sur leur carrière et leur productivité.

78 milliards de dollars, c’est le coût des fake news au niveau mondial.

67 % des DG veulent plus d’implications des métiers dans l’IT et moins dans les DSI.

73 % des métiers veulent des compétences technologiques dans leurs équipes.

88 % des entreprises prévoient de déployer des matériels plus durables.

73 % des DSI font évoluer leurs modèles d’organisation (centralisé, fédéré, décentralisé).

76 % des salariés estiment que leurs décisions seront plus complexes à prendre.

75 % des salariés estiment qu’ils doivent davantage expliquer ou justifier leurs décisions.

95 % des décisions qui utilisent des données seront partiellement automatisés en 2025.

89 % des entreprises ont intégré le digital dans toutes leurs stratégies métier.

88 % des DG vont accélérer leur stratégie digitale en 2022 et au-delà.

60 % des organisations privilégieront le Zero Trust comme point de départ de leur politique de sécurité en 2025, mais la moitié échoueront à en tirer des bénéfices.

60 % des organisations se baseront sur une analyse de risques avant de travailler avec des tiers.

8,2 mois, c’est le temps moyen pour conclure un deal d’outsourcing.

50 % des contrats d’outsourcing ne répondront pas aux objectifs de réduction de coûts, d’agilité et de transformation en 2024.

9,2 % des offres d’emplois en Europe concerne l’IT (11,6 % aux Etats-Unis, et 30 % en Inde.

50 % des entreprises vont augmenter les salaires pour garder leurs professionnels IT, 16 % vont étudier la semaine de quatre jours.

5 % des 500 plus grandes entreprises ont leur DSI au Comex et leur rentabilité est de 6 % supérieure à la moyenne.

50 % des entreprises considèrent que le cloud est indispensable, elles seront plus de 90 % en 2027.

1 trillion de dollars, c’est la taille du marché du cloud public en 2026, contre 500 milliards en 2022.

40 % des objectifs des entreprises en matière de multicloud ne seront pas atteint à l’horizon 2027.

25 % des salariés sont contre l’intelligence artificielle.

70 % des nouvelles applications développées en interne incorporeront de l’IA ou du Machine Learning à l’horizon 2025.

4,4 %, c’est la hausse moyenne des budgets IT en 2023 en Europe (4,8 % aux Etats-Unis.

76 % des managers estiment que l’expérience client est critique pour atteindre les objectifs business de leur organisation.

34 % des professionnels IT envisagent de rester dans leur poste, 24 % sont en recherche active d’un autre emploi.

43 % des entreprises n’ont pas de stratégie liée au travail du futur.

88 % des comités de direction voient la cybersécurité comme un risque business et pas comme une problématique technique.

26,2 milliards de dollars, c’est la taille du marché mondial des services autour de S/4 Hana, avec une croissance de 27 % par an.

54 % des entreprises implémentent S/4 en mode Green Field.

30 % des entreprises implémentent S/4 Hana sur leur propre infrastructure privée.

100 % des fournisseurs autour de S/4 ont reçu des plaintes de leurs clients concernant les ressources.

30 %, c’est le surcoût en licences, à l’horizon 2025, que subiront les entreprises qui n’auront pas investi dans une solution de SAM (Software Asset Management).

40 % des entreprises utiliseront une solution de SAM comme premier levier de réduction des coûts du SaaS.

65 % des décisions sont plus complexes qu’il y a deux ans.